Les principales déclarations de Macron sur BFMTV/RMC/Mediapart
Syrie, réformes, mouvements sociaux, impôts: Emmanuel Macron a été interrogé plus de deux heures, dimanche soir, sur BFMTV, RMC...

Les principales déclarations de Macron sur BFMTV/RMC/Mediapart

Syrie, réformes, mouvements sociaux, impôts: Emmanuel Macron a été interrogé plus de deux heures, dimanche soir, sur BFMTV, RMC...
Public Sénat

Par Paul AUBRIAT

Temps de lecture :

5 min

Publié le

Syrie, réformes, mouvements sociaux, impôts: Emmanuel Macron a été interrogé plus de deux heures, dimanche soir, sur BFMTV, RMC et Mediapart, près d'un an après son accession à la présidence de la République.

- Frappes en Syrie -

"Nous avons réussi l'opération sur le plan militaire" en Syrie, a-t-il au lendemain des frappes menées par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne contre des sites de production d'armes chimiques du régime de Bachar al-Assad.

"Ses capacités de production d'armes chimiques ont été détruites" et "c'est la communauté internationale qui est intervenue".

"La France n'a pas déclaré la guerre au régime" al-Assad.

"Mon objectif, c'est de pouvoir au moins convaincre les Russes et les Turcs de venir autour de cette table de négociation" et la France a convaincu le président américain Donald Trump de "rester dans la durée" en Syrie, alors qu'il avait récemment manifesté son intention de désengager ses troupes de ce pays.

- Notre-Dame-des-Landes -

La "colère" des opposants à l'évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes n'est "pas légitime".

"Il y a une décision qui a été prise (...), vous me parlez d'une colère aujourd'hui mais la colère de qui? Des gens, qui depuis des années bloquaient un endroit où on faisait construire un aéroport qu'on ne construit pas et qui aujourd'hui viennent continuer à protester? Je considère qu'(...) elle n'est pas légitime, elle n'a rien à voir avec celle des cheminots".

"Tout ce qui devra être évacué le sera" sur la Zad, à l'issue du nouveau délai de régularisation laissé par le gouvernement aux occupants illégaux.

"Il y a plus d'une soixantaine de gendarmes blessés, c'est inadmissible. Je crois en l'ordre républicain. Il y a une phase de négociation dans le cadre républicain mais, pour le reste, l'ordre sera fait parce que la République a besoin d'ordre".

- Impôts -

"Il n'y aura pas de création d'un nouvel impôt local, ni d'un impôt national, il n'y aura pas d'augmentation de la pression" fiscale.

Interrogé sur la fraude fiscale, Emmanuel Macron a indiqué qu'il entendait être "intraitable" et prônait la "punition fiscale".

Sur le "verrou de Bercy", c'est-à-dire la possibilité de poursuivre par le seul ministère des Finances, il s'est interrogé sur "un seuil au-delà duquel, de manière systématique, on transmet les dossiers à la commission d'infraction fiscale", dans un souci de "transparence".

- Hôpital -

Il n'y aura pas "pas d'économies sur l'hôpital dans ce quinquennat".

Emmanuel Macron annoncera des décisions "fin mai" sur les hôpitaux.

"Le rendez-vous de l'hôpital sera aussi important que celui de 1957", qui a créé le statut actuel.

- Journée de solidarité -

Une deuxième journée travaillée non-payée pour financer la dépendance, ou "journée de solidarité", est "une piste intéressante". Il n'est "pas contre" cette idée déjà évoquée jeudi par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

"C'est une piste (...) Est-ce que ça a bien marché la dernière fois? Je ne suis pas contre, je pense que c'est une piste intéressante, il faut le regarder (...) Ca peut être une option". La première journée avait été instaurée après la canicule de 2003.

- SNCF -

Emmanuel Macron a confirmé que l'État reprendrait "progressivement" une partie de la dette de la SNCF quand le groupe serait réformé, sans toutefois avancer de montant.

"Oui, à partir du 1er janvier 2020, l'État reprendra progressivement de la dette" de SNCF Réseau, qui devrait alors atteindre une cinquantaine de milliards d'euros.

- Universités -

"Ce que je constate, c'est que dans toutes les universités aujourd'hui où il y a des amphis paralysés, des violences parfois au demeurant inadmissibles, les étudiants sont bien souvent minoritaires, ce sont des groupes qui ne sont pas des groupes étudiants qui viennent et ce sont ceux dont j'ai dit" qu'ils étaient "des professionnels du désordre".

- François Hollande -

"Il a sa part de vérité, moi j'ai du respect pour François Hollande",, qui a étrillé son successeur dans un livre paru cette semaine.

"Il a été président de la République française, j'ai été son conseiller, puis son ministre (...) Moi, les ministres qui sont dans mon gouvernement, je ne les prends pas pour mes obligés, je les prends pour des femmes et des hommes responsables".

- Voile -

"Le sujet du voile est très important" mais M. Macron "pas une réponse univoque sur ce point", notamment lorsqu'il concerne les adultes lors des sorties scolaires.

Interrogé sur des propos du ministre de l'Éducation, qui estime qu'un parent accompagnant ne devrait "normalement" pas porter de signe religieux, par exemple le voile pour une mère, M. Macron a qualifié cette position de "conviction personnelle" de Jean-Michel Blanquer.

- Europe -

"Je crois aussi en une souveraineté européenne, je crois que le réveil européen doit venir de là".

Le continent européen assiste à "une montée de l'illibéralisme, c'est-à-dire des extrêmes, des populismes, de gens qui remettent en cause l'État de droit".

Partager cet article

Dans la même thématique

France Marianne 9th off november 2025
5min

Politique

Démission du maire de Chessy : que devient le texte du Sénat visant à interdire les mariages entre Français et étrangers illégaux ?

Lundi, le maire de Chessy en Seine-et-Marne et ses adjoints ont choisi de démissionner de leur mandat pour ne pas être contraints par la justice de célébrer un mariage entre un ressortissant étranger sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et une ressortissante européenne. En début d’année, le Sénat a adopté avec l’appui du gouvernement, une proposition de loi pour prévenir ce genre de situations.

Le

Les principales déclarations de Macron sur BFMTV/RMC/Mediapart
3min

Politique

Crise agricole : « Nous essayons de réduire le délai entre la vaccination et l’exportation », assure le ministre du Commerce extérieur, Nicolas Forissier

Vaccination massive et plan de sauvegarde renforcé dans le cadre du Mercosur, le gouvernement s’active pour tenter d'apaiser la crise agricole qui dure. Mais le mouvement ne semble pas faiblir et les mobilisations doivent se poursuivre dans la journée. Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Nicolas Forissier, juge normal que le règlement de la crise prenne du temps. Il se félicite que la France ait imposé sa clause de sauvegarde dans l’accord du Mercosur.

Le

Les principales déclarations de Macron sur BFMTV/RMC/Mediapart
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le