Les principales déclarations de Macron sur BFMTV/RMC/Mediapart
Syrie, réformes, mouvements sociaux, impôts: Emmanuel Macron a été interrogé plus de deux heures, dimanche soir, sur BFMTV, RMC...

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Par Paul AUBRIAT

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Syrie, réformes, mouvements sociaux, impôts: Emmanuel Macron a été interrogé plus de deux heures, dimanche soir, sur BFMTV, RMC et Mediapart, près d'un an après son accession à la présidence de la République.

- Frappes en Syrie -

"Nous avons réussi l'opération sur le plan militaire" en Syrie, a-t-il au lendemain des frappes menées par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne contre des sites de production d'armes chimiques du régime de Bachar al-Assad.

"Ses capacités de production d'armes chimiques ont été détruites" et "c'est la communauté internationale qui est intervenue".

"La France n'a pas déclaré la guerre au régime" al-Assad.

"Mon objectif, c'est de pouvoir au moins convaincre les Russes et les Turcs de venir autour de cette table de négociation" et la France a convaincu le président américain Donald Trump de "rester dans la durée" en Syrie, alors qu'il avait récemment manifesté son intention de désengager ses troupes de ce pays.

- Notre-Dame-des-Landes -

La "colère" des opposants à l'évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes n'est "pas légitime".

"Il y a une décision qui a été prise (...), vous me parlez d'une colère aujourd'hui mais la colère de qui? Des gens, qui depuis des années bloquaient un endroit où on faisait construire un aéroport qu'on ne construit pas et qui aujourd'hui viennent continuer à protester? Je considère qu'(...) elle n'est pas légitime, elle n'a rien à voir avec celle des cheminots".

"Tout ce qui devra être évacué le sera" sur la Zad, à l'issue du nouveau délai de régularisation laissé par le gouvernement aux occupants illégaux.

"Il y a plus d'une soixantaine de gendarmes blessés, c'est inadmissible. Je crois en l'ordre républicain. Il y a une phase de négociation dans le cadre républicain mais, pour le reste, l'ordre sera fait parce que la République a besoin d'ordre".

- Impôts -

"Il n'y aura pas de création d'un nouvel impôt local, ni d'un impôt national, il n'y aura pas d'augmentation de la pression" fiscale.

Interrogé sur la fraude fiscale, Emmanuel Macron a indiqué qu'il entendait être "intraitable" et prônait la "punition fiscale".

Sur le "verrou de Bercy", c'est-à-dire la possibilité de poursuivre par le seul ministère des Finances, il s'est interrogé sur "un seuil au-delà duquel, de manière systématique, on transmet les dossiers à la commission d'infraction fiscale", dans un souci de "transparence".

- Hôpital -

Il n'y aura pas "pas d'économies sur l'hôpital dans ce quinquennat".

Emmanuel Macron annoncera des décisions "fin mai" sur les hôpitaux.

"Le rendez-vous de l'hôpital sera aussi important que celui de 1957", qui a créé le statut actuel.

- Journée de solidarité -

Une deuxième journée travaillée non-payée pour financer la dépendance, ou "journée de solidarité", est "une piste intéressante". Il n'est "pas contre" cette idée déjà évoquée jeudi par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

"C'est une piste (...) Est-ce que ça a bien marché la dernière fois? Je ne suis pas contre, je pense que c'est une piste intéressante, il faut le regarder (...) Ca peut être une option". La première journée avait été instaurée après la canicule de 2003.

- SNCF -

Emmanuel Macron a confirmé que l'État reprendrait "progressivement" une partie de la dette de la SNCF quand le groupe serait réformé, sans toutefois avancer de montant.

"Oui, à partir du 1er janvier 2020, l'État reprendra progressivement de la dette" de SNCF Réseau, qui devrait alors atteindre une cinquantaine de milliards d'euros.

- Universités -

"Ce que je constate, c'est que dans toutes les universités aujourd'hui où il y a des amphis paralysés, des violences parfois au demeurant inadmissibles, les étudiants sont bien souvent minoritaires, ce sont des groupes qui ne sont pas des groupes étudiants qui viennent et ce sont ceux dont j'ai dit" qu'ils étaient "des professionnels du désordre".

- François Hollande -

"Il a sa part de vérité, moi j'ai du respect pour François Hollande",, qui a étrillé son successeur dans un livre paru cette semaine.

"Il a été président de la République française, j'ai été son conseiller, puis son ministre (...) Moi, les ministres qui sont dans mon gouvernement, je ne les prends pas pour mes obligés, je les prends pour des femmes et des hommes responsables".

- Voile -

"Le sujet du voile est très important" mais M. Macron "pas une réponse univoque sur ce point", notamment lorsqu'il concerne les adultes lors des sorties scolaires.

Interrogé sur des propos du ministre de l'Éducation, qui estime qu'un parent accompagnant ne devrait "normalement" pas porter de signe religieux, par exemple le voile pour une mère, M. Macron a qualifié cette position de "conviction personnelle" de Jean-Michel Blanquer.

- Europe -

"Je crois aussi en une souveraineté européenne, je crois que le réveil européen doit venir de là".

Le continent européen assiste à "une montée de l'illibéralisme, c'est-à-dire des extrêmes, des populismes, de gens qui remettent en cause l'État de droit".

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