Voici les principaux points des 144 "engagements présidentiels" de Marine Le Pen, non chiffrés, dévoilés samedi à Lyon:
"Une France libre"
- Après négociation avec l'UE, référendum sur l'appartenance à celle-ci pour "récupérer" quatre "souverainetés" (monétaire, législative, territoriale, économique)
- Référendum constitutionnel avec notamment la "priorité nationale"
- Suppression des régions et des intercommunalités
"Une France sûre"
- "Réarmement massivement les forces de l'ordre" ; "désarmement des banlieues"
- "Perpétuité réelle incompressible" ; 40.000 places de prison en 5 ans ; "expulsion automatique des criminels et délinquants étrangers"
- "Rétablir les frontières nationales" ; "sortir de l'espace Schengen" ; "solde annuel de l'immigration de 10.000" ; pas de régularisation ou naturalisation "des étrangers en situation illégale" ; suppression du droit du sol
- "Eradiquer le terrorisme et briser les réseaux fondamentalistes islamistes"
"Une France prospère"
- "Plan de ré-industrialisation" ; "protectionnisme intelligent" ; "patriotisme économique"
Marine Le Pen en visite au Salon des Entrepreneurs le 1er février 2017 à Paris
AFP/Archives
- Sortie de l'euro par le "rétablissement d'une monnaie nationale"
- Suppression de la directive détachement des travailleurs ; "taxe additionnelle sur l'embauche des salariés étrangers"
- "Remettre de l'ordre dans nos finances publiques"
- "Alléger la complexité administrative et fiscale pesant sur les TPE-PME" et "abaisser leurs charges sociales", "réduire les obligations" liées au seuil social de 50 salariés ; trois taux d'impôt sur les sociétés (15%-24%-33%)
- Retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations ; retrait de la loi Travail ; "vraie politique nataliste" ; "refonte totale du RSI"
- Revalorisation du minimum vieillesse avec conditions de nationalité ou de résidence ; de l'allocation aux adultes handicapés
- Prime de pouvoir d'achat pour revenus jusqu'à 1.500 euros par mois, financée par une contribution sociale sur les importations de 3%
- Baisse "immédiate" de 5% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité
- Maintien des 35 heures, négociables par branches.
- Défiscaliser les heures supplémentaires
"Une France juste"
- "Garantir" la sécurité sociale pour tous les Français ; lutte contre les déserts médicaux ; cinquième branche de la Sécurité sociale pour la dépendance ; suppression de l'AME ;
- Pas de hausse de la TVA ou de la CSG, maintien de l'ISF, baisse de 10% de l'impôt sur les revenus pour les trois premières tranches
- Supprimer le prélèvement à la source
"Une France fière"
- "Défendre l'identité nationale", "la langue française" ; "promouvoir l'assimilation républicaine"
- "Revenir sur la réforme des rythmes scolaires" ; uniforme à l'école
- Suppression d'Hadopi
"Une France puissante"
- Quitter le commandement intégré de l'Otan
- budget de la Défense à 2% du PIB puis 3% en fin de quinquennat
- "Engager la France au service d'un monde multipolaire"
"Une France durable"
- "Politique agricole française"
- Refuser les traités de libre-échange ; "rompre avec le modèle de la mondialisation sauvage"
- "Développer massivement" les énergies renouvelables ; moratoire sur l'éolien ; maintien du nucléaire
- Interdire l'exploitation du gaz de schiste ; interdiction des OGM
- "Garantir l'égal accès aux services publics
- "Priorité aux Français dans l'attribution du logement social"
Invité de notre matinale, le général Gomart a estimé que s’il était à la place d’Emmanuel Macron, il démissionnerait pour « redonner un souffle à la France. » L’eurodéputé LR est aussi revenu sur le réarmement européen qui va nécessairement prendre du temps, a expliqué l’ancien directeur du renseignement militaire.
C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
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Dans le Lot-et-Garonne avec Christine Bonfanti Doss
Dans le Lot-et-Garonne avec Christine Bonfanti Doss