Voici les principaux candidats déclarés à l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai, à cent jours du scrutin :
- François Fillon, 62 ans
Ex-Premier ministre, député de Paris (Les Républicains). Engagé depuis près de 40 ans en politique, il a remporté brillamment la primaire de la droite et défend un programme qu'il veut "radical" dans le domaine économique et social.
- Marine Le Pen, 48 ans
Présidente du Front national, députée européenne. A la tête du FN depuis 2011, elle a déjà obtenu 17,9% des voix lors de sa 1ère candidature à la présidentielle en 2012.
- Emmanuel Macron, 39 ans
Ex-ministre de l’Économie. Inconnu du public jusqu'à son entrée au gouvernement en 2014, il s'est lancé fin août dans la course à l'Élysée à la tête de son mouvement "En Marche!", qu'il veut ni de gauche ni de droite.
- Jean-Luc Mélenchon, 65 ans
Ancien ministre, cofondateur du Parti de gauche. Déjà candidat en 2012 (11,1%), il se présente cette fois "hors parti" et se veut le candidat de la "France insoumise", avec le soutien du PCF.
- Nicolas Dupont-Aignan, 55 ans
Président de Debout la France (1,79% en 2012). Souverainiste, se voulant une alternative au choix Fillon-Le Pen, il plaide pour un "réveil" des Français et une sortie de l'euro.
- Yannick Jadot, 49 ans
Député européen, vainqueur de la primaire EELV début novembre. Consensuel, adepte d'une écologie pragmatique, il veut "redonner à l'écologie une image d'amabilité".
- Philippe Poutou, 49 ans
Déjà candidat pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) en 2012 (1,15%), cet ancien ouvrier s'est fait connaître par son combat à la CGT pour la sauvegarde des emplois au sein de son usine de Blanquefort (Gironde).
- Nathalie Arthaud, 46 ans
Candidate de Lutte ouvrière (0,56% en 2012), professeur d'économie et de gestion. Elle revendique l'héritage d'Arlette Laguiller, qu'elle a remplacée en décembre 2008 comme porte-parole de Lutte ouvrière.
- Bastien Faudot, 38 ans
Élu du Territoire de Belfort, investi par le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), fondé par Jean-Pierre Chevènement. Il défend une Ve République "rajeunie" pour contrer le "rejet de la classe politique".
Principaux candidats déclarés à la présidentielle
AFP
- Michèle Alliot-Marie, 70 ans
Eurodéputée, ancienne ministre, ancienne présidente du RPR. Gaulliste revendiquée, elle conteste le système des primaires et entend mener une campagne de terrain.
- Jacques Cheminade, 75 ans
Énarque, ancien fonctionnaire. Après avoir recueilli 0,25% au 1er tour en 2012, il est de nouveau candidat "contre le sérail politique qui a pactisé avec l'empire de l'argent".
Principaux candidats en lice pour la primaire socialiste élargie des 22 et 29 janvier:
- Manuel Valls (PS), 54 ans
Ex-Premier ministre. Il a quitté Matignon début décembre, après la décision de François Hollande de ne pas se représenter, pour se lancer dans la course à l’Élysée, et veut incarner "une gauche réformiste" qui défend le bilan du quinquennat. Il avait remporté 5,63% des voix à la primaire de 2011.
- Arnaud Montebourg (PS), 54 ans
Ex-ministre de l’Économie. Celui qui avait totalisé 17,19% des voix à la primaire de 2011 apparaît comme un des plus sérieux challengers de Manuel Valls, qu'il avait contribué à faire nommer à Matignon.
- Benoît Hamon (PS), 49 ans
Ancien ministre de l’Éducation nationale, député des Yvelines. Il espère créer la surprise - comme François Fillon à droite - avec un programme résolument à gauche.
- Vincent Peillon (PS), 56 ans
Eurodéputé, ancien ministre de l’Éducation nationale. Il se pose en candidat de l'éthique politique et de la défense du bilan de François Hollande.
- Sylvia Pinel, 39 ans
Présidente du Parti radical de gauche (PRG). Ancienne ministre de François Hollande, elle est la seule femme en lice dans cette primaire.
La victoire d’Emmanuel Grégoire, dès le premier tour, lors de la primaire PS qui l’opposait au sénateur Rémi Féraud s’explique notamment par « la volonté de tourner la page Hidalgo » chez les militants, mais aussi le poids des rapports de force issus du congrès PS ou la « dérive clanique » autour de la maire sortante.
En commission des affaires économiques, les sénateurs ont adopté la proposition de loi sénatoriale, dite Gremillet, qui avait été passablement dénaturée par des amendements des députés LR et RN, puis finalement rejetée par l’Assemblée nationale. Le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque ou encore la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne figurent plus dans le texte adopté en commission pour une deuxième lecture prévue la semaine prochaine.
Ce mardi, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, auteur du texte « visant à lever les contraintes sur le métier d’agriculteur », était invité sur la matinale de Public Sénat. Il a évoqué l’accord trouvé en commission mixte paritaire sur sa proposition de loi, ainsi que les critiques qu’elle suscite, notamment en ce qui concerne la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2018.
Alors que la France fait face à un épisode caniculaire, François Bayrou, accompagné de Catherine Vautrin, Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi au centre opérationnel de gestion des crises du ministère de l’Intérieur. L’objectif était de faire état de l’ensemble des mesures prises pour faire face à cette vague de chaleur.