Les questions d’actualité du Sénat au gouvernement sont diffusées en exclusivité sur Public Sénat, qu’est-ce que cela change ?
Auparavant, les questions d’actualité étaient diffusées le mardi, en exclusivité sur Public Sénat, et le jeudi, sur France 3 et Public Sénat. Aujourd’hui, nous pensons que cette chaîne parlementaire a développé toutes les compétences pour assumer une exclusivité complète de la diffusion.
Que représentent ces questions d’actualité pour le Sénat ?
Une fois par semaine, les sénateurs peuvent interroger et interpeller les membres du gouvernement sur des sujets imminents de l’actualité. Sur les sujets nationaux, nous ne transmettons pas les questions d’actualité à l’avance, mais sur les sujets locaux, il est mieux d’informer le ministre de la question afin d’obtenir une réponse précise, que le sénateur pourra diffuser dans sa circonscription.
Comment est organisé ce rendez-vous ?
Ces questions sont organisées de manière réglementaire. Le nombre de questions est réparti en fonction de l’importance de chaque groupe. Chaque groupe a au moins une question sauf les sénateurs non-inscrits qui n’ont pas une question par semaine.
Chaque sénateur a 2 minutes pour poser sa question et chaque ministre 2 minutes pour répondre, sauf le Premier ministre qui n’est pas limité. Si le sénateur n’a pas utilisé tout son temps, il peut l’utiliser pour une réplique au ministre.
Y’a-t-il, selon vous, une différence d’ambiance des questions d’actualité entre l’Assemblée et le Sénat ?
Je pense que oui. L’ambiance est plus apaisée au Sénat, avec des questions plus approfondies mais tout aussi incisives. Le ton y est plus respectueux.
Quel est votre souvenir le plus marquant des questions d’actualité ?
Sous la précédente majorité, en tant que spécialiste des sujets d’éducation, j’avais posé une question à Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Education Nationale. Elle avait une réponse froide et cassante, qui n’était pas digne du dialogue entre les ministres les parlementaires.