La décision du parquet de Brest d’ouvrir une enquête préliminaire sur Richard Ferrand fait réagir sur Twitter et les chaînes d’information en continu.
À droite, Georges Fenech s’est « félicité » de la décision du parquet de Brest et a également estimé sur Twitter, que si Emmanuel Macron n’obtenait pas la démission du ministre, il « perdrait toute crédibilité ».
D’autres de ses collègues sur les bancs de la droite de l’Assemblée l’ont imité. « Enfin ! », a réagi le député de la Lozère Pierre Morel-À-L'Huissier. Jean-François Mancel, député de l’Oise, a lui ironisé sur « l’arroseur arrosé », en indiquant que la « noyage » approchait.
Le sénateur Philippe Bas revient quant à lui sur l’épisode de la formation du gouvernement, retardé pour des vérifications sur la probité. « Je n’y avais pas cru », a-t-il exprimé.
Le député des Yvelines Jean-Frédéric Poisson (Parti chrétie-démocrate) s’interroge lui sur le calendrier
À gauche, le porte-parole du Parti socialiste Razzy Hamadi, joint par BFMTV, a jugé que la situation devenait « intenable » pour le ministre. « Richard Ferrand persiste dans l'erreur, en ne prenant pas la seule décision qui soit, c'est-à-dire le retrait », a indiqué le député de la Seine-Saint-Denis.
« En Marche », le député Jean-Louis Gagnaire, se demande si dans l’optique des législatives, Richard Ferrand n’aurait pas intérêt à « se libérer de toutes les contraintes » :
Chez les écologistes, Cécile Duflot rappelle, en faisant mine de ne pas s’étendre sur le sujet, que cette annonce intervient le jour de la présentation du projet de loi sur la moralisation de la vie publique.
Du côté de la France insoumise, la décision du parquet de Brest est également commentée. L’ancienne porte-parole de Jean-Luc Mélenchon Raquel Garrido note que « le gouvernement a fait de la non-saisine du parquet l’argument majeur ».
Danielle Simmonet a elle mis en parallèle le nom du ministre dans la tourmente avec la définition du « salaud » telle que l’envisageait Jean-Paul Sartre :
Au Front national, Florian Philippot a déclaré sur l’antenne de BFMTV qu’il ne « comprenait pas l’acharnement d’Emmanuel Macron ». Pour le vice-président du FN, « Richard Ferrand doit démissionner ».
Quant à l’exécutif, il reste sur la même ligne. Joint par l’AFP, l’entourage d’Édouard Philippe explique :
« Le Premier ministre s'est exprimé. Il a fixé des règles claires. On est à l'intérieur de ces règles. L'ouverture de l'enquête ne change rien aux règles fixées par le Premier ministre. »