Les sénateurs PS vont plancher sur la réforme institutionnelle le 8 mars

Les sénateurs PS vont plancher sur la réforme institutionnelle le 8 mars

Le président du groupe PS au Sénat Patrick Kanner a affirmé mercredi que les sénateurs socialistes s’accorderaient le 8 mars sur leurs propositions concernant la réforme institutionnelle voulue par Emmanuel Macron, comme publicsenat.fr l’avait déjà annoncé. « Nous allons nous réunir dans une sorte de séminaire interne le 8 mars et nous allons choisir 10, 12, […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du groupe PS au Sénat Patrick Kanner a affirmé mercredi que les sénateurs socialistes s'accorderaient le 8 mars sur leurs propositions concernant la réforme institutionnelle voulue par Emmanuel Macron, comme publicsenat.fr l'avait déjà annoncé.

"Nous allons nous réunir dans une sorte de séminaire interne le 8 mars et nous allons choisir 10, 12, 15 propositions de réforme", a dit devant l'Association des Journalistes parlementaires M. Kanner, dont le groupe est le deuxième groupe politique au Sénat.

"Nous avons beaucoup d'idées mais il faudra nous limiter pour que ce soit lisible", a-t-il dit dans une critique implicite aux 40 propositions du président du Sénat Gérard Larcher (LR) sur le sujet.

"Nous allons ensuite les soumettre au débat public pendant une durée d'un mois, par voie numérique, et nous conclurons cette démarche par un grand colloque" fin mai-début juin, a-t-il précisé.

"On s'est inscrit dans une démarche de construction collective car on considère que la loi fondamentale ne doit pas être l'affaire des seuls experts, mais aussi celle des citoyens", a encore dit l'ancien ministre.

Si certaines propositions de réforme ne posent pas de problème, a-t-il dit, comme mettre fin à la règle qui permet à un ancien président de siéger au Conseil constitutionnel, d'autres poseront des difficultés parmi lesquelles le non-cumul des mandats dans le temps, que son parti soutient.

En ce qui concerne la diminution du nombre de parlementaires, il a rappelé que cette question n'était pas d'ordre constitutionnel et pouvait faire l'objet d'une négociation avec le Parlement. "Si on interroge les Français là-dessus, on fait preuve d'une vision extrêmement autoritaire", a-t-il fait valoir.

"L'idée de Gérard Larcher, que nous partageons, c'est de prendre en considération le critère démographique, mais aussi le critère territorial" pour déterminer le futur nombre d'élus par département, a encore dit l'élu du Nord.

Interrogé sur l'éventuelle inscription de la spécificité de la Corse dans la Constitution, il a répondu que cela "ne le choque pas". "Mais la question, c'est pour quoi faire?", a-t-il ajouté. "Une expérimentation qui ne sert que le territoire concerné me semble insuffisante. Les autres territoires doivent pouvoir en profiter", a-t-il estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Les sénateurs PS vont plancher sur la réforme institutionnelle le 8 mars
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le