16h36. Fiscalité locale : Philippe annonce l’ouverture de discussions « début décembre à Matignon » et un texte « mi-avril »
Edouard Philippe annonce l’ouverture de discussions « début décembre à Matignon »
Edouard Philippe annonce la présentation du projet de loi sur la réforme de la fiscalité locale en Conseil des ministres pour « mi-avril ». Il répète que la suppression de la taxe d’habitation sera compensée à l’euro prêt. « Nous nous remettrons donc autour de la table début décembre à Matignon avec, je l’espère, toutes les associations », a annoncé le premier ministre répondant ainsi partiellement à la crainte à propos de la suppression de la taxe d’habitation.
« Nous avons beaucoup de travail devant nous, c’est un travail compliqué, essentiel, à la fois beaucoup trop technique et éminemment politique », a aussi prévenu Édouard Philippe avant de poser la problématique : « Comment allons-nous faire pour que la fiscalité locale qui résultera de la fin de la taxe d’habitation soit plus lisible, plus juste et plus efficace ? »
16h25. Limite des dépenses de fonctionnement : Philippe se dit « à l’écoute »
Limite des dépenses de fonctionnement : Philippe se dit « à l’écoute »
La limite des hausses de dépenses de fonctionnement de 1,2 %, consacré à Cahors, a porté ses fruits selon le Premier ministre. « Cet objectif de limite des dépenses de fonctionnement des communes semble être très correctement respecté », a-t-il félicité. Si ce « contrat moral » vise une minorité des communes – « 99,6 % des communes de France ne sont pas concernées » - les « 175 maires qui ont signé ces contrats dits de Cahors », s’en sont sortis selon Édouard Philippe.
« À tous ces élus je veux dire : nous aurons une clause de rendez-vous à l’issue d’une première année de fonctionnement et nous serons à l’écoute des questions de retraitement », a ajouté le Premier ministre rivalisant sur un ton très conciliant. Conscient que l’année 2019 sera plus rude pour les communes en difficulté, Édouard Philippe a assuré que des aménagements pourraient être mis en place.
Le Premier ministre s’est également réjoui que la « progression des dépenses d’investissement » au niveau national ait atteint « 8,5 % en 2017 » et « supérieur de 4 % en 2018 ».
16h20. Edouard Philippe : « Il nous appartient de faire en sorte que les conditions d’un dialogue de bonne qualité puissent être à nouveau réunies »
Edouard Philippe : « Il nous appartient de faire en sorte que les conditions d’un dialogue de bonne qualité puissent être à nouveau réunies »
Emmanuel Macron n’est pas venu au congrès de l’AMF – il a préféré inviter des maires à l’Elysée mercredi soir – mais son premier ministre, Edouard Philippe, a été envoyé sur place, alors que la colère est toujours là chez les maires. « Je suis heureux d’être avec vous. Vraiment. On m’a prédit un moment difficile. Comme vous tous, ici, j’en ai connu des moments difficiles, (…) j’en ai connus dans mes fonctions de maires » du Havre, souligne Edouard Philippe.
Face aux maires, le premier ministre assure de sa bonne volonté : « Il nous appartient de faire en sorte que les conditions d’un dialogue de bonne qualité puissent être à nouveau réunies. (…) afin que nous puissions construire ensemble ». « Je crois à l’intérêt du dialogue » insiste-t-il.