Lienemann critique Hamon et son « groupuscule »

Lienemann critique Hamon et son « groupuscule »

Figure de la gauche de la gauche, la sénatrice PS charge Benoît Hamon. Selon elle, les départs de membres du parti chez Génération.s étaient organisés par ceux qui veulent voir mourir le PS.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je pense que quand on est candidat du Parti socialiste on a la responsabilité d’être acteur de son redressement, on mène des batailles, on ne part pas en disant je vais faire mon groupuscule autour ma personne », tance Marie-Noëlle Lienemann au sujet de Benoît Hamon. Une critique de fond et de forme qui semble aiguisée par les départs « perlés » et « organisés » de membre du PS chez Génération.s.

« Tous les deux jours pendant le congrès il y en avait un qui disait "je quitte le PS" »

Certains des membres du mouvement des jeunes socialistes ont claqué la porte du parti pour rejoindre le mouvement de Benoît Hamon fondé en juillet après la retentissante défaite du PS à l’élection présidentielle. Des départs du plus mauvais effet. « Je pense que les camarades qui voulaient quitter le PS pour aller à Générations, ils auraient dû avoir le courage de leur conviction et ne pas faire cette espèce de départ perlé, organisé, qui n’est pas tombé du ciel où tous les deux jours pendant le congrès il y en avait un qui disait "je quitte le PS" », accuse Marie-Noëlle Lienemann.

« Il y a des convergences de ceux qui veulent voir mourir le PS »

Aucun doute selon la sénatrice, ces départs « étaient préparés d’avance parce qu’il y a des convergences de ceux qui veulent voir mourir le PS ». Elle préfère faire « le pari de la reconstruction d’un mouvement socialiste capable de rassembler et d’être acteur dans l’unité de la gauche ».

Dans la même thématique

Paris: French New Government Weekly Cabinet Meeting
4min

Politique

Agriculture : Michel Barnier annonce des prêts garantis et une aide de 75 millions d’euros, les éleveurs attendent de voir

En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.

Le

Saint Ouen : Karime Boumrane new political movment France Humaine et Forte
8min

Politique

Glucksmann, Bouamrane, Delga : « Le crépuscule du macronisme peut faire espérer une reconstruction à gauche »

Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.

Le

Politique

Dette : « la France fait partie des moins bons élèves » reconnait cette eurodéputée macroniste

Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.

Le

Lienemann critique Hamon et son « groupuscule »
3min

Politique

Immigration : « Il faut faire attention à ce que l’on dit sur ce sujet-là », s’agace Laurent Marcangeli après les propos de Bruno Retailleau

Au micro de Public Sénat, Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, a tenu à se démarquer des propos polémiques tenus par le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur l’immigration. Une situation qui en dit long sur les lignes de fracture qui traversent les soutiens au gouvernement.

Le