Lifeline: Macron reprend « l’idéologie de l’extrême droite », selon Ian Brossat
Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes, a accusé mercredi Emmanuel Macron de reprendre "l’idéologie la...

Lifeline: Macron reprend « l’idéologie de l’extrême droite », selon Ian Brossat

Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes, a accusé mercredi Emmanuel Macron de reprendre "l’idéologie la...
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Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes, a accusé mercredi Emmanuel Macron de reprendre "l’idéologie la plus crasse de l’extrême droite", quand il affirme à propos d'une ONG "venue porter secours à des réfugiés" , qu'elle fait "le jeu des passeurs".

Dans un communiqué intitulé "+Le jeu des passeurs+: Emmanuel Le Pen et en même temps Marine Macron", le leader communiste affirme qu'"en prétendant que l’ONG Lifeline faisait le jeu des passeurs, Emmanuel Macron embrasse désormais sans retenue l’idéologie la plus crasse de l’extrême droite".

"Il reprend les positions de Marine Le Pen, qui, le 13 juin déjà, invitée de Jean-Jacques Bourdin (RMC), accusait une autre ONG, SOS Méditerranée, d’être +complice des passeurs+. Le +jeu des passeurs+ intervient après les prétendus +appel d’air+ et +benchmarking des migrants+ de son ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb", insiste-t-il.

Selon M. Brossat, "dans un contexte de montée populiste en Europe, inconnu depuis les années 1930, le président de la République commet là une faute politique lourde et une faute morale dont l’Histoire sera juge".

"Élu au deuxième tour de l’élection présidentielle pour faire barrage à l’extrême droite, Emmanuel Macron trahit le serment passé devant les Français qui, en responsabilité et sans partager ses convictions, l’avaient porté au pouvoir pour l’honneur de la République", ajoute-t-il.

Au contraire, à ses yeux, "en se substituant à l’inaction des États, ONG et associations agissent avec fidélité aux valeurs fraternelles de la France et de l’Europe".

Le chef de l'Etat a annoncé mardi que la France serait un des six pays européens à accueillir les 233 migrants du navire humanitaire Lifeline attendu dans la soirée à Malte, tout en reprochant à l'ONG allemande de "faire le jeu des passeurs".

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