Le torchon brûle-t-il à Paris chez les Républicains ? Les résultats sont un véritable camouflet pour la liste officielle qui n’obtient que 11% des voix et un seul élu, le sarkozyste Pierre Charon, tandis que la liste dissidente, menée par Philippe Dominati, obtient 15% des voix et deux élus, avec l’élection de la conseillère de Paris Céline Boulay-Esperonnier. « Je n’ai pas un esprit belliqueux mais je pense qu’il est très important que nous tirions les conséquences après chaque scrutin de ce qui a pu se passer » explique cette dernière sur Public Sénat soulignant qu’il s’agissait, pour le parti d’une « forme de désaveu ». Et de laisser entendre qu’elle ne sera pas forcément dans le groupe LR du Sénat. « Nous allons nous donner le temps, avec Philippe Dominati, de voir comment les choses évoluent. C’est très important de prendre son temps » avance-t-elle.
Interrogée sur son inexpérience, Céline Boulay-Esperonnier assure être « très motivée (…) Nous n’avons pas le droit de se faire intenter un procès en amateurisme. Il y a des questions graves à traiter (…) on doit être le plus professionnel possible. »