Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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L’ancienne ministre de l’Écologie et candidate à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal laisse planer le doute sur une éventuelle candidature aux européennes de 2019. L’intéressée ne ferme pas la porte mais refuse d’être investie sous les couleurs du Parti socialiste. Certains observateurs l’imagineraient à la tête d’une liste pluraliste, ouverte à des écologistes, et des personnalités de la société civile. Pierre Moscovici, ancien ministre socialiste et actuel commissaire européen, a clairement affiché son opposition à cette stratégie, dans notre matinale Territoires d’Infos.
« Que le Parti socialiste – pour la première fois de son histoire, et seul dans cette situation en Europe – envisage le cas échéant de ne pas partir à une élection européenne sous ses couleurs, c’est quand même un aveu de faiblesse absolument extraordinaire », a-t-il réagi. « Ce que je souhaite c’est que, si le Parti socialiste devait choisir de partir avec Ségolène Royal, au moins cette empreinte, cette marque soit présente de manière très forte. »
Le commissaire, qui estime que le scrutin européen de mai 2019 ne se jouera pas seulement sur une opposition entre pro et anti-européens, mais également sur des questions sociales, estime qu’il est de la responsabilité du PS d’être présent. « La vraie social-démocratie, celle qui est passionnément européenne et très attachée à la correction des inégalités, elle doit être présente dans le paysage politique, elle ne peut pas disparaître », considère-t-il.
Au passage, l’ancien ministre de François Hollande, en profite pour critiquer en pointillé la gestion du parti par l’actuel premier secrétaire. « Si le PS veut un jour retrouver sa force, qu'il se remette au travail et que la renaissance dont parle Olivier Faure connaisse une sérieuse accélération. »
Et selon lui, cela passera notamment par un positionnement clair vis-à-vis de l’Europe. « Cette accélération passe par la passion européenne. Un parti socialiste qui est euro-réticent, ou euro-hésitant, n’est pas digne de son histoire. »
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