Loi anti-burqa dans le viseur de l’ONU : « Une ingérence totale » déclare Nicolas Bay

Loi anti-burqa dans le viseur de l’ONU : « Une ingérence totale » déclare Nicolas Bay

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Nicolas Bay député européen du Rassemblement national, est revenu sur la volonté de l’ONU de remettre en cause l'interdiction de la burqa en France
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Le Comité des droits de l'homme devrait prochainement contester la loi française de 2010, jugeant qu'elle est discriminante et porte atteinte à la liberté religieuse. Ce comité n’a aucun pouvoir de contrainte. Il a pour rôle de faire respecter le Pacte international sur les droits civils et politiques de 1966. Pourtant cette possible décision ravive déjà les polémiques en France. Nicolas Bay parle « d’ingérence » et critique sévèrement l’ONU : « Cela me choque, c’est une ingérence totale. La France a la maîtrise de sa législation et on voit bien aujourd’hui que la loi sur la burqa n’est pas appliquée. On le voit bien avec Redoine Faid qui portait un niqab pour se dissimuler. »

Il poursuit : « D’une manière plus générale, l’ONU prétend défendre les droits de l’homme mais on voit bien ici que les droits des femmes sont totalement oubliés. Qui peut croire raisonnablement que c’est une liberté des femmes que de porter la burqa ou le niqab ? C’est soit un geste politique, soit une contrainte imposée et qu’elles subissent. »

Dans la même thématique

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
5min

Politique

Gouvernement Barnier : l’aile gauche de Renaissance, pas satisfaite, pose ses conditions

L’aile gauche de l’ex-majorité présidentielle renâcle devant certains noms qui circulent depuis hier soir pour le gouvernement de Michel Barnier. Ceux des droitiers Bruno Retailleau ou Laurence Garnier font grincer des dents. Cette dernière ne devrait finalement pas être nommée. Ceux qui plaident pour un élargissement à gauche posent leurs conditions pour soutenir l’équipe du nouveau Premier ministre.

Le