Loi anticasseurs : « On a été un peu mou du genou avant de décider de passer à la vitesse supérieure » affirme Philippe Bas
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Philippe Bas LR, sénateur et président de la commission des lois au Sénat ne comprend pas les inquiétudes des députés avant de se prononcer sur la loi anticasseurs déjà votée au Sénat.

Loi anticasseurs : « On a été un peu mou du genou avant de décider de passer à la vitesse supérieure » affirme Philippe Bas

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Philippe Bas LR, sénateur et président de la commission des lois au Sénat ne comprend pas les inquiétudes des députés avant de se prononcer sur la loi anticasseurs déjà votée au Sénat.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après des semaines de violences en marge des mobilisations des gilets jaunes, le gouvernement a finalement décidé de monter d’un cran dans la riposte. Edouard Philippe a annoncé une réponse sécuritaire qui passera aussi par le législatif.

Le gouvernement devrait s’inspirer de la loi anticasseurs votée par le Sénat. Le texte, qui sera examiné mercredi en commission, fait débat dans les rangs macronistes à l’Assemblée nationale qui redoutent un dispositif « liberticide », qui restreindrait le droit constitutionnel de manifester. Interrogé sur ces inquiétudes, Philippe Bas répond : « Non je ne les comprends pas parce que nous avons été très attentifs à ce que toutes les mesures prises dans cette proposition de loi soient protectrices des libertés. Il n’est pas question de diminuer la liberté de manifester. »

Il ajoute : « Un casseur, cagoulé, qui est interdit de manifestation, il faut pouvoir prendre des mesures opérationnelles pour ne pas les laisser pénétrer dans la manifestation. Ces mesures opérationnelles reposent sur l’existence d’un fichier qui est nécessaire à la sécurité publique. Manifester et casser, ce n’est pas la même chose.

Il conclut en soulignant qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure : « Il faut prendre des mesures, il est plus que temps de le faire. On a été un peu mou du genou avant de décider de passer à la vitesse supérieure. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Loi anticasseurs : « On a été un peu mou du genou avant de décider de passer à la vitesse supérieure » affirme Philippe Bas
3min

Politique

Budget : « Prendre le temps de bâtir un bon budget n’est pas une faiblesse », défend Sébastien Lecornu

Alors que la loi spéciale a été adoptée à l’Assemblée nationale et sera examinée par le Sénat ce mardi soir, Sébastien Lecornu a voulu « rendre compte de l’action du gouvernement » ces dernières semaines dans une allocution télévisée. Le Premier ministre veut encore croire à un « compromis parlementaire » sur le budget en janvier.

Le

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le