Loi bioéthique : la composition de la commission spéciale du Sénat
La commission spéciale chargée d’examiner la PMA au sein du projet de loi bioéthique est composée de 37 sénateurs. Le président LR de la commission des lois, Philippe Bas, comme celui des affaires sociales, Alain Milon, en sont membres.

Loi bioéthique : la composition de la commission spéciale du Sénat

La commission spéciale chargée d’examiner la PMA au sein du projet de loi bioéthique est composée de 37 sénateurs. Le président LR de la commission des lois, Philippe Bas, comme celui des affaires sociales, Alain Milon, en sont membres.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Au lendemain de l’adoption du projet de loi sur la bioéthique à l’Assemblée nationale, le Sénat a arrêté la composition de la commission spéciale qui examinera le texte, qui porte notamment la PMA pour toutes les femmes. Commission spéciale, car elle regroupe des membres de six commissions différentes : principalement des affaires sociales et de la commission des lois, mais aussi de l’aménagement du territoire et du développement durable, de la culture et de l’éducation, des finances et également des affaires économiques.

La commission spéciale compte 37 sénateurs. On ne connaît pas encore officiellement qui en sera le président, ni les rapporteurs du texte.

Pour le groupe LR, le plus important en nombre au Sénat, on compte 15 sénateurs : Philippe Bas, président de la commission des lois, Martine Berthet, Bernard Bonne, Guillaume Chevrollier, Catherine Deroche, Jacky Deromedi, Chantal Deseyne, Catherine Di Folco, Corinne Imbert, Muriel Jourda, Roger Karoutchi, Dominique de Legge, Gérard Longuet, Marie Mercier et Alain Milon, président de la commission des affaires sociales. Une composition variée, à l’image d’un groupe partagé, puisqu’Alain Milon défend la PMA, à la différence de Philippe Bas. S’il est encore un peu tôt pour savoir avec précision le rapport de force au sein des 144 sénateurs du groupe LR, la répartition des votes sera essentielle pour savoir si la PMA pour toutes sera adoptée ou rejetée au Sénat.

Le vote des centristes, qui forment la majorité avec les LR, sera aussi à regarder de près. Les représentants du groupe Union centriste au sein de la commission spéciale sont Hervé Marseille, le président de groupe, Élisabeth Doineau, Olivier Henno, Loïc Hervé et Jean-Marie Mizzon.

Pour le groupe PS, on trouve Jacques Bigot, Maryvonne Blondin, Yves Daudigny, Marie-Pierre de la Gontrie, Xavier Iacovelli, Bernard Jomier, Michelle Meunier et Laurence Rossignol.

Pour le groupe LREM, ce sont Michel Amiel, Thani Mohamed Soilihi et Patricia Schillinger qui siègeront à la commission.

Le groupe CRCE (communiste) sera représenté par Eliane Assassi, la présidente du groupe, et Laurence Cohen.

Pour le groupe RDSE, on trouve les sénateurs Jean-Pierre Corbisez et Véronique Guillotin.

Pour le groupe Les Indépendants – République et Territoire, ce sera le sénateur Daniel Chasseing. Enfin, Christine Herzog représentera les sénateurs non-inscrits à un groupe politique.

Dans la même thématique

Loi bioéthique : la composition de la commission spéciale du Sénat
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Loi bioéthique : la composition de la commission spéciale du Sénat
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Loi bioéthique : la composition de la commission spéciale du Sénat
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le