Selon Catherine Fournier, la loi Pacte était « attendue par les entreprises et tout le secteur économique. » Elle reproche la « lourdeur » du projet renvoyé par l’Assemblée, qui comporte 196 articles. Pour elle, « il y a un côté fourre-tout dans cette loi, une absence de fil conducteur. » Ce sera le rôle du Sénat de « l’améliorer. »
Au Sénat, la privatisation d’Aéroports de Paris pose problème. Pour Catherine Fournier, « c’est une réaction politique. » Elle-même, au départ, « était surprise de cette privatisation. » Mais, au fil des débats, elle a considéré que « ADP devait prendre ce train en marche. » Elle précise : « D’ici à 2020, ce sera 2,4 milliards de voyageurs en plus, pour ça, il faut des moyens. »
Catherine Fournier comprend les craintes. Elle précise que « ce n’est pas une cession mais une mise en concession. » Elle explique la position du Sénat : « Si nous refusions le débat, le texte initial passait. Avec un débat, on met un cadre. » Selon la sénatrice, « il faut réguler et que les collectivités territoriales rentrent au capital d’ADP. »
Pour Catherine Fournier, le plan lié à un Brexit sans accord est « un cadre, tout va se fixer par ordonnances. » La sénatrice « attend les ordonnances » mais considère qu’ « il est trop tard pour le préparer sereinement. » Toutefois, elle se veut rassurante : « Normalement, nous serons prêts fin mars, début avril, pour le flux de marchandises. »