Loi Pacte : « Il y a un côté fourre-tout dans cette loi, une absence de fil conducteur » déplore Catherine Fournier
Catherine Fournier, sénatrice centriste du Pas-de-Calais et Présidente de la commission spéciale sur la loi Pacte, est l’invitée de Territoire Sénat ce mardi. La sénatrice s’exprime sur la loi de transformation des entreprises ainsi que sur le Brexit.

Loi Pacte : « Il y a un côté fourre-tout dans cette loi, une absence de fil conducteur » déplore Catherine Fournier

Catherine Fournier, sénatrice centriste du Pas-de-Calais et Présidente de la commission spéciale sur la loi Pacte, est l’invitée de Territoire Sénat ce mardi. La sénatrice s’exprime sur la loi de transformation des entreprises ainsi que sur le Brexit.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Selon Catherine Fournier, la loi Pacte était « attendue par les entreprises et tout le secteur économique. » Elle reproche la « lourdeur » du projet renvoyé par l’Assemblée, qui comporte 196 articles. Pour elle, « il y a un côté fourre-tout dans cette loi, une absence de fil conducteur. » Ce sera le rôle du Sénat de « l’améliorer. »

Au Sénat, la privatisation d’Aéroports de Paris pose problème. Pour Catherine Fournier, « c’est une réaction politique. » Elle-même, au départ, « était surprise de cette privatisation. » Mais, au fil des débats, elle a considéré que « ADP devait prendre ce train en marche. » Elle précise : « D’ici à 2020, ce sera 2,4 milliards de voyageurs en plus, pour ça, il faut des moyens. »

Catherine Fournier comprend les craintes. Elle précise que « ce n’est pas une cession mais une mise en concession. » Elle explique la position du Sénat : « Si nous refusions le débat, le texte initial passait. Avec un débat, on met un cadre. » Selon la sénatrice, « il faut réguler et que les collectivités territoriales rentrent au capital d’ADP. »

Pour Catherine Fournier, le plan lié à un Brexit sans accord est « un cadre, tout va se fixer par ordonnances. » La sénatrice « attend les ordonnances » mais considère qu’ « il est trop tard pour le préparer sereinement. » Toutefois, elle se veut rassurante : « Normalement, nous serons prêts fin mars, début avril, pour le flux de marchandises. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le