Loi Pacte : « Une opération politique pour masquer l’impasse budgétaire du gouvernement » selon Rachid Temal
La loi Pacte est présentée au Conseil des ministres lundi. Dans cette loi notamment figure une série de privatisations de grandes entreprises Françaises. Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise, réagit.

Loi Pacte : « Une opération politique pour masquer l’impasse budgétaire du gouvernement » selon Rachid Temal

La loi Pacte est présentée au Conseil des ministres lundi. Dans cette loi notamment figure une série de privatisations de grandes entreprises Françaises. Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise, réagit.
Public Sénat

Par Maud Larivière

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La loi Pacte pour « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises », est présentée lundi au Conseil des ministres. Le point de friction principal de cette loi est la question de la privatisation. L’État va céder ses parts dans trois entreprises emblématiques : Aéroports de Paris, la Française des jeux et Engie.

« Cette privatisation pose problème, parce que d’abord c’est vendre les bijoux de famille » déclare Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise. « Aujourd’hui, ces entreprises-là rapportent au budget de l’État, rapportent donc à tous les Français ».

« On voit bien que c’est une stratégie à court terme parce que le gouvernement, parce qu’il a donné 10 milliards d’euros aux plus aisés (…) et d’autres choses, n’a plus les moyens de sa politique, donc il vend ses bijoux de famille. Vous ne les vendez qu’une seule fois les bijoux de famille, après c’est fini » met-il en garde.

Concernant l’entreprise Aéroports de Paris, Rachid Temal est ferme : « Nous sommes opposés à cette privatisation » tranche-t-il, avant de réaliser un parallèle avec la privatisation des autoroutes. « La Française des jeux, Engie, Aéroport de Paris ont été payés par les contribuables Français, maintenant ça va être d’autres qui vont en bénéficier » argue-t-il.

« On a une opposition aux privatisations, on n’a pas de transparence sur le processus, ni sur les questions de sécurité, donc vous voyez bien qu’encore une fois c’est une politique à court terme pour masquer l’impasse fiscale du gouvernement » conclut-il.

 

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