Loi Pacte : « Une opération politique pour masquer l’impasse budgétaire du gouvernement » selon Rachid Temal
La loi Pacte est présentée au Conseil des ministres lundi. Dans cette loi notamment figure une série de privatisations de grandes entreprises Françaises. Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise, réagit.

Loi Pacte : « Une opération politique pour masquer l’impasse budgétaire du gouvernement » selon Rachid Temal

La loi Pacte est présentée au Conseil des ministres lundi. Dans cette loi notamment figure une série de privatisations de grandes entreprises Françaises. Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise, réagit.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La loi Pacte pour « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises », est présentée lundi au Conseil des ministres. Le point de friction principal de cette loi est la question de la privatisation. L’État va céder ses parts dans trois entreprises emblématiques : Aéroports de Paris, la Française des jeux et Engie.

« Cette privatisation pose problème, parce que d’abord c’est vendre les bijoux de famille » déclare Rachid Temal, sénateur PS du Val-d’Oise. « Aujourd’hui, ces entreprises-là rapportent au budget de l’État, rapportent donc à tous les Français ».

« On voit bien que c’est une stratégie à court terme parce que le gouvernement, parce qu’il a donné 10 milliards d’euros aux plus aisés (…) et d’autres choses, n’a plus les moyens de sa politique, donc il vend ses bijoux de famille. Vous ne les vendez qu’une seule fois les bijoux de famille, après c’est fini » met-il en garde.

Concernant l’entreprise Aéroports de Paris, Rachid Temal est ferme : « Nous sommes opposés à cette privatisation » tranche-t-il, avant de réaliser un parallèle avec la privatisation des autoroutes. « La Française des jeux, Engie, Aéroport de Paris ont été payés par les contribuables Français, maintenant ça va être d’autres qui vont en bénéficier » argue-t-il.

« On a une opposition aux privatisations, on n’a pas de transparence sur le processus, ni sur les questions de sécurité, donc vous voyez bien qu’encore une fois c’est une politique à court terme pour masquer l’impasse fiscale du gouvernement » conclut-il.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Loi Pacte : « Une opération politique pour masquer l’impasse budgétaire du gouvernement » selon Rachid Temal
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Loi Pacte : « Une opération politique pour masquer l’impasse budgétaire du gouvernement » selon Rachid Temal
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le