Mardi 20 mars, la loi sur la protection des données sera examinée au Sénat. Ce texte adopté à l’Assemblée nationale prévoit plus de transparence pour les internautes dans le traitement de leurs données personnelles.
Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris, semble satisfait : « Ce sera beaucoup plus facile pour obtenir un véritable droit à l’oubli, un droit à l’opposition ».
Et d’ajouter : « On a un certain nombre, aujourd’hui, de possibilités mais c’est toujours un peu compliqué. Les réseaux sociaux ne répondent pas forcément toujours. Les entreprises, auxquelles des particuliers vont pouvoir avoir recours pour savoir à quelle sauce leurs données personnelles sont mangées, n’ont pas toujours la porte bien ouverte. Là, aujourd’hui il y a aura une obligation, pour n’importe quelles entreprises, petites ou grandes, d’expliquer aux personnes, si elles traitent les données, [ce] qu’elles en font (…) Et si la personne veut les faire effacer, elle pourra le faire. Donc, il y a une responsabilisation (…) des entreprises. »