Loi Taubira: Wauquiez n’a pas l’intention d’abroger le mariage entre homosexuels
Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, veut modifier la loi Taubira en revenant sur les questions...

Loi Taubira: Wauquiez n’a pas l’intention d’abroger le mariage entre homosexuels

Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, veut modifier la loi Taubira en revenant sur les questions...
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Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, veut modifier la loi Taubira en revenant sur les questions liées à la filiation mais pas sur le mariage entre homosexuels, déclare-t-il dans un entretien à Valeurs actuelles à paraître jeudi.

"On voit bien que la loi Taubira a ouvert une mécanique sur laquelle il est évident qu’il faut revenir. Il ne s’agit pas de démarier les couples de même sexe et le sujet n’est pas la notion de mariage, comme l’a exprimé François Fillon pendant la campagne présidentielle, mais bien de fixer des lignes rouges pour empêcher toute marchandisation et toute remise en cause de la filiation", indique celui qui apparaissait moins nuancé en janvier dernier, quand il appelait à "avoir le courage de revenir sur les lois des socialistes", notamment celle sur le mariage homosexuel.

Critiquant l'annonce du gouvernement de vouloir "élargir" l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes "pour satisfaire le désir d'enfant de femmes homosexuelles vivant en couple", M. Wauquiez y voit une "étape" avant d'aller vers la gestation pour autrui (GPA) "et donc la marchandisation du corps de la femme".

Dans la loi Taubira, "le problème n’est pas la question du mariage, mais celle de la filiation et de la marchandisation", souligne encore le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Su LCP mardi matin, le député du Vaucluse Julien Aubert, autre candidat à la présidence de LR, s'est lui déclaré en faveur de l'abrogation de la loi Taubira. "Je crois que politiquement, parce que les conditions dans lesquelles cette loi a été votée ont été inacceptables, nous devons l’abroger", a-t-il déclaré. "Et ensuite nous devons rouvrir le débat. Moi personnellement je suis favorable à l’union civile", a-t-il dit.

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