Loi travail: El Khomri appelle à « assumer un débat plus rigoureux »

Loi travail: El Khomri appelle à « assumer un débat plus rigoureux »

La ministre du Travail, Myriam El Khomri, appelle les candidats à la primaire initiée par le PS à "assumer un débat plus...
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La ministre du Travail, Myriam El Khomri, appelle les candidats à la primaire initiée par le PS à "assumer un débat plus rigoureux" sur la loi Travail, dans une interview publiée lundi soir sur le site des Echos.

Interrogée sur une possible réconciliation après les déchirements au sein de la gauche autour de la réforme qu'elle a réalisée, elle estime que désigner le "candidat de la gauche" permettra "de clarifier la ligne et de dépasser les clivages actuels".

Et "être de gauche, c'est aussi assumer un débat plus rigoureux sur la réalité de cette loi", fait-elle valoir, rappelant que le texte instaure des avancées comme "le compte personnel d'activité, la garantie jeunes, le droit à la déconnexion".

"Je ne comprends pas comment on peut vouloir abroger ces mesures", ajoute-t-elle à l'adresse d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon qui, s'ils promettent d'abroger la loi, envisagent de reprendre ou de sauver les dispositions mises en avant par la ministre.

Lors des débats parlementaires, "beaucoup de choses ont été caricaturées", estime-t-elle, tout en reconnaissant que "beaucoup ont été mal expliquées" également.

Interrogée sur la dynamique d'Emmanuel Macron, Myriam El Khomri reconnaît observer un "intérêt pour En marche et pour la personne d'Emmanuel Macron".

Mais malgré "l'estime" qu'elle porte à ce candidat, "il y a une gauche et une droite dans ce pays, on ne peut pas nier ce clivage", poursuit-elle en jugeant "indispensable" un "rassemblement de la gauche" pour "éviter le duel" Fillon-Le Pen. Elle réitère son soutien à Manuel Valls, dont elle salue la "volonté de compromis" et la "cohérence" dans "un quinquennat de redressement".

Par ailleurs, sur le front de l'emploi, "l'objectif quantitatif" du plan 500.000, qui devait doubler à un million le nombre de formations pour les demandeurs d'emploi en 2016, "a été atteint", assure-t-elle. "Au 12 janvier, nous en sommes à 1,083 million d'entrées en formation", dit-elle, ajoutant qu'une évaluation de "l'efficacité" du plan sera faite en mai.

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