Loïc Hervé : « Il ne faut pas se jeter dans les bras des géants du numérique »
Le sénateur (Union Centriste) de Haute-Savoie Loïc Hervé souhaite une application européenne de tracking. Il refuse de confier ces données aux géants du numérique comme Apple ou Google. « Un choix politique » selon lui.

Loïc Hervé : « Il ne faut pas se jeter dans les bras des géants du numérique »

Le sénateur (Union Centriste) de Haute-Savoie Loïc Hervé souhaite une application européenne de tracking. Il refuse de confier ces données aux géants du numérique comme Apple ou Google. « Un choix politique » selon lui.
Public Sénat

Par Jérôme Rabier

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Interrogé avant la séance de questions d’actualité au gouvernement, le sénateur Loïc Hervé, élu (Union Centriste) de Haute-Savoie et membre de la CNIL, veut une application de traçage de la population européenne. « Dans une culture de respect de protection des données, avec nos amis allemands, nos amis suisses » a-t-il évoqué. « Il ne faut pas se jeter dans les bras des géants du numérique. C’est un choix politique » a-t-il insisté.

Pas besoin de loi spécifique

Pour lui, « pas besoin d’une loi spécifique » si la future application respecte le droit français en la matière. Enfin, il avertit que « la sortie du confinement sera longue et progressive. On se rend compte que ça ne sera pas comme la vie d’avant tout de suite » a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Loïc Hervé : « Il ne faut pas se jeter dans les bras des géants du numérique »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le