Une réunion majeure concernant l'avenir d'Ascoval se tient aujourd’hui à Bercy et ses 279 ouvriers de l’aciérie, en sursis depuis des mois, attendent d’être enfin fixés sur leur sort. En février, son principal actionnaire, Asco Industries a été placé en redressement judiciaire. Hier, le gouvernement a réitéré sa volonté de sauver l’usine tricolore en demandant au groupe Altifort de présenter une offre sans l’aide de Vallourec. Ce matin, Louis Aliot propose une nationalisation temporaire de l’entreprise : « L’Etat fait son boulot de défendre, mais devrait peut-être procéder au rachat en attendant que la situation s’améliore pour la reconfier un peu plus tard à une autre entreprise. »
Il poursuit en proposant des nationalisations pour « les entreprises importantes en difficulté » : « Il faut sauver les entreprises. Aujourd’hui la situation n’est pas aussi florissante que ne laisse croire le gouvernement. Il y a des entreprises qui souffrent et il est du devoir de l’Etat de les aider. Si cela passe par une nationalisation temporaire, il ne faut pas hésiter à le faire. Quand ce sont des entreprises importantes en grande difficulté, il faut le faire car sinon nous faisons le constat des délocalisations d’entreprises et nous payons cash la facture du chômage. »
Il conclut en confirmant que cette proposition de nationalisation « est bien la position du Rassemblement National qui déjà fait un communiqué la semaine dernière. »