LR doit arrêter d’espérer le retour de la “figure tutélaire” Sarkozy, estime Retailleau

LR doit arrêter d’espérer le retour de la “figure tutélaire” Sarkozy, estime Retailleau

Le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a regretté mardi "une part d'infantilisation" des Républicains chez qui...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a regretté mardi "une part d'infantilisation" des Républicains chez qui certains continuent d'espérer un hypothétique retour de la "figure tutélaire" Nicolas Sarkozy.

L'ex-chef de l'Etat a réaffirmé à l'occasion de la sortie, le 27 juin, d'un livre de "souvenirs" que la "vie politique partisane" était "définitivement" terminée pour lui.

Mais face à ceux qui espèrent encore un retour, M. Retailleau a remarqué sur France 2 qu'"on peut aimer la France (comme le dit M. Sarkozy, NDLR) et pour autant ne pas entrer dans le jeu politique".

"Cette nostalgie autour de Nicolas Sarkozy en dit énormément sur l'état de notre famille politique (...) Nicolas Sarkozy dit lui-même qu'il ne reviendra pas, donc soyons adultes, et non pas des enfants", a-t-il souhaité, évoquant "une part d'infantilisation de la droite".

"Quand on est adulte on n'attend pas une figure tutélaire, on avance, on prend ses responsabilités", a-t-il ajouté, appelant à "redéfinir (le) logiciel" de la droite et "inventer l'avenir", car "si on continue à regarder l'avenir avec un rétroviseur, on est mort, on va disparaître".

Estimant que les partis politiques "de grand papa, les partis de masse", appartiennent au passé", il a estimé que LR devait devenir "plus une communauté qu'une caserne", et être "décentralisé", avec "un cœur qui bat en province plutôt qu'à Paris".

Il a par ailleurs expliqué le fait qu'il ne briguerait pas la présidence du parti par la volonté de ne pas entrer dans "une guerre des chefs", et parce qu'il n'était pas certain d'avoir "les mains suffisamment libres pour tout changer".

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

LR doit arrêter d’espérer le retour de la “figure tutélaire” Sarkozy, estime Retailleau
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le