LR: Estrosi demande implicitement l’exclusion de Wauquiez
L'ancien ministre Christian Estrosi a écrit aux Républicains (LR) pour demander d'étudier l'exclusion des "cadres dirigeants"...

LR: Estrosi demande implicitement l’exclusion de Wauquiez

L'ancien ministre Christian Estrosi a écrit aux Républicains (LR) pour demander d'étudier l'exclusion des "cadres dirigeants"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien ministre Christian Estrosi a écrit aux Républicains (LR) pour demander d'étudier l'exclusion des "cadres dirigeants" ayant "entretenu le doute sur leur positionnement vis-à-vis du Front national", visant sans le nommer Laurent Wauquiez, candidat favori pour la présidence du parti.

"Depuis plusieurs semaines, notre mouvement a pris l'habitude d'inscrire à l'ordre du jour de son bureau politique des procédures d'exclusion motivées par des accusations de trahison de notre mouvement", écrit M. Estrosi en référence au feuilleton autour du sort des "Constructifs" ayant rejoint le gouvernement avec Edouard Philippe ou créé un groupe parlementaire.

"Pourtant, aujourd'hui, au sein même de notre parti, certains affichent au grand jour une proximité assumée avec des mouvements proches des idées de l'extrême-droite, si éloignées des valeurs fondatrices de notre famille", poursuit le maire de Nice.

"Je veux à mon tour vous demander d'inscrire à l'ordre du jour de notre prochain bureau politique, l'exclusion de ceux, en particulier les cadres dirigeants, qui ont entretenu le doute sur leur positionnement vis-à-vis du Front national lors des dernières élections présidentielles ou législatives, et qui continuent d'afficher une collusion malsaine avec ces idées écoeurantes et ceux qui les défendent", demande M. Estrosi dans une lettre adressée au secrétaire général des Républicains Bernard Accoyer.

Les Républicains sont divisés depuis la défaite de François Fillon au premier tour de la présidentielle, les désormais "constructifs" et d'autres au sein du parti reprochant l'absence de consigne explicite de vote en faveur d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.

Le texte publié à l'époque commandait que "face au Front National, l’abstention ne peut être un choix, nous appelons à voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l’élection présidentielle".

Quatre candidats ont déposé leurs parrainages pour concourir à la présidence des Républicains (10-17 décembre) dont le vice-président Laurent Wauquiez, accusé par plusieurs dirigeants de collusion avec l'extrême-droite. Sont également candidats le député Daniel Fasquelle, les ex-porte-parole d'Alain Juppé, Maël de Calan, et de François Fillon, Florence Portelli.

Dans la même thématique

LR: Estrosi demande implicitement l’exclusion de Wauquiez
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le