LR: Estrosi met en garde le parti et Wauquiez contre la « logique d’exclusion »
Christian Estrosi (LR) a mis en garde samedi son propre parti contre la "logique d'exclusion", quelques jours après le...

LR: Estrosi met en garde le parti et Wauquiez contre la « logique d’exclusion »

Christian Estrosi (LR) a mis en garde samedi son propre parti contre la "logique d'exclusion", quelques jours après le...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Christian Estrosi (LR) a mis en garde samedi son propre parti contre la "logique d'exclusion", quelques jours après le remplacement de la N°2 Virginie Calmels par Laurent Wauquiez, rappelant que les militants n'ont pas à "être d'accord en tout point avec le chef".

"J'alerte ma famille politique sur le danger de la logique de l’exclusion", a répondu le maire de Nice, interrogé par le Parisien Dimanche sur l’éviction de Virginie Calmels du poste de N°2 du parti, en conflit ouvert avec le président Laurent Wauquiez.

"La droite ouverte a toujours laissé de l’espace au débat (...) Où est-il écrit dans nos statuts que pour être militant il faut être d’accord en tout point avec le chef ? ", a renchérit l'édile.

"Les positions des uns et des autres ne sont pas irréconciliables. Si je reste aux Républicains, c’est parce que je conserve cet espoir", a assuré l'ancien ministre, notant que "la nomination de Jean Leonetti (à la place de Virginie Calmels, ndlr) est un signe d’ouverture intéressant".

Accusé par certains membres de son parti de s'éloigner de LR pour se rapprocher de La République en Marche, Christian Estrosi a à nouveau réfuté cette idée, mais pourrait "quitter Les Républicains" si le parti "emprunte définitivement des voies qui auraient rompu" avec ce qu'il est selon lui.

"Quand je vois que ça ne dérange pas trop nos dirigeants quand Thierry Mariani (ancien ministre LR, ndlr) appelle à une union avec le FN, ça me pose un problème", a expliqué l'élu LR à titre d'exemple, se disant lui-même marginalisé.

"Est-il normal que, quand vous ne pensez pas tout à fait comme le chef, le chef désigne des cadres locaux qui s’attaquent à vous au quotidien, avec la même violence que le PS ou le FN ? C’est ce qui se passe chez moi", a-t-il soutenu.

Enfin le maire LR, qui s'était félicité en mars d'avoir un "contact direct avec le chef de l'Etat", a émis plusieurs "réserves" sur la politique d'Emmanuel Macron.

"Le dialogue avec les collectivités n’est pas ce qu’il devrait être. Par ailleurs, gouverner la France, ça peut être la dynamiser, mais ça ne peut pas être la malmener. Il faut qu’il ait des gestes, notamment en matière sociale et à l’égard de nos anciens", a-t-il appelé.

Partager cet article

Dans la même thématique

LR: Estrosi met en garde le parti et Wauquiez contre la « logique d’exclusion »
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le