Dans la reconstruction des LR, il entend jouer son rôle. Gérard Larcher, président du Sénat, avait pris l’initiative, au lendemain de l’échec des européennes. A l’Université d’été des LR des Pays-de-la-Loire, à La Baule, il a rappelé son ambition pour la droite. Et s’il n’est pas candidat à la présidence de son parti, il n’en a pas moins des idées pour lui.
« Notre mouvement, après une série d’échecs, ne se porte pas vraiment bien. Et les européennes n’ont pas amélioré le moral des troupes » a-t-il reconnu. Mais le sénateur des Yvelines « refuse la sinistrose ambiante ». Il ajoute : « Nous pouvons nous redresser cette fois encore. C’est le sens de mon engagement ».
« Elargir l’espace politique que nous représentons »
Gérard Larcher : "Il nous faut élargir l'espace politique que nous représentons"
Gérard Larcher cite à peine les trois candidats à la présidence du parti, Christian Jacob, Guillaume Larrivé et Julien Aubert. Il rappelle en revanche son objectif, défini après les européennes : « Elargir l’espace politique que nous représentons, avec les LR mais aussi le centre », « demain, nous ne gagnerons qu’ensemble ». Le président de la Haute assemblée, qui représente les collectivités, ajoute : « Nous reconstruirons en commençant par le local ». Depuis juin, il enchaîne les déplacements en région, avant une convention le 10 octobre.
« Aux militants, il faudra leur proposer autre chose que des porteurs de carte. Il faudra plus les associer à la vie de la famille politique » demande le sénateur, qui leur lance : « Je voudrais vous remercier de ne pas vous être barré de la maison ».
Celui qui a « connu des vents porteurs », mais aussi « des vents contraires », fixe le cap sur les municipales. Enjeu fondamental pour les élections sénatoriales. En navigateur, il se donne un principe simple : « On essaie d’éviter les rochers pour aller d’un point A à un point B ». Le conseil vaut pour sa famille politique.