LR Macron-compatibles: « Ils ne sont plus dans notre famille politique », selon Jacob
Le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a estimé mardi que les membres du parti ralliés à Emmanuel Macron ou proches de...

LR Macron-compatibles: « Ils ne sont plus dans notre famille politique », selon Jacob

Le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a estimé mardi que les membres du parti ralliés à Emmanuel Macron ou proches de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a estimé mardi que les membres du parti ralliés à Emmanuel Macron ou proches de la majorité présidentielle n'étaient déjà "plus dans (sa) famille politique".

Est-il favorable à leur exclusion? "Je suis pour la clarification", a répondu l'élu de Seine-et-Marne lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale.

"Certains de nos collègues ont fait campagne en appelant à ce qu'Emmanuel Macron ait une majorité, des ministres étaient en campagne contre leurs anciens collègues", a-t-il rappelé, plaidant pour "arrêter les faux semblants".

"La réalité, c'est qu'ils ne sont plus dans notre famille politique", a lancé M. Jacob, après une réunion de son groupe où la question n'a pas été abordée.

Lors de la réunion du bureau politique mardi en fin de journée, "on aura une décision majoritaire" et elle "sera la bonne", selon lui.

"On ne va pas rester dans l'ambiguïté en permanence avec des gens qui écument les plateaux télé en nous tapant dessus matin et soir", a encore martelé le patron des députés LR, visant les LR "au gouvernement, ou qui ont pris des responsabilités institutionnelles" à l'Assemblée avec la création du groupe des "constructifs".

Lors de la formation de ce groupe, M. Jacob avait jugé qu'il s'agissait de "choix individuels" mais que "la maison" restait "ouverte", excluant toute sanction.

Dans les couloirs de l'Assemblée, Claude Goasguen a, lui, déclaré qu'il essaierait de "calmer les ardeurs" d'exclusion au bureau politique. "Il faut être sereins, calmes" et "on s'expliquera peut-être un peu plus tard", a-t-il ajouté, tout en désapprouvant la démarche notamment de Thierry Solère, un des initiateurs des "constructifs".

"Ce n'est pas le moment" et "pas la peine de faire un drame", d'autant que "le gouvernement n'a pas encore pris une position qui nous permette de mettre en place une véritable opposition", a ajouté ce député de Paris.

Franck Riester, coprésident (LR) du groupe des "constructifs" avec Stéphane Demilly (UDI), est passé salle des Quatre Colonnes en coup de vent, lâchant ne pas "penser" se rendre au bureau politique de son parti. La conférence de presse initialement programmée par son groupe n'a pas eu lieu.

Partager cet article

Dans la même thématique

LR Macron-compatibles: « Ils ne sont plus dans notre famille politique », selon Jacob
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le