LR: Maël de Calan se « rapproche de Valérie Pécresse »
Maël de Calan, candidat battu pour la présidence des Républicains, a indiqué lundi sur RMC qu'il se rapprochait de Valérie...

LR: Maël de Calan se « rapproche de Valérie Pécresse »

Maël de Calan, candidat battu pour la présidence des Républicains, a indiqué lundi sur RMC qu'il se rapprochait de Valérie...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Maël de Calan, candidat battu pour la présidence des Républicains, a indiqué lundi sur RMC qu'il se rapprochait de Valérie Pécresse, avec laquelle il a "un positionnement en commun".

Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez ont affiché désaccords et ambitions samedi lors du Conseil national des Républicains (LR), au cours duquel le président du parti a accentué sa mainmise sur les instances.

"Je me rapproche de Valérie Pécresse, avec qui j’ai un positionnement en commun, avec qui on a des doutes aussi, des questions qu’on se pose en commun", a déclaré lundi Maël de Calan sur RMC. "Donc l’idée, le rôle qu’on veut s’assigner au sein des Républicains, c’est de montrer qu’il existe une 2e droite ouverte, européenne, résolument de droite, mais profondément ouverte".

M. de Calan, qui a dit qu'il ne siègerait pas à la Commission des investitures de LR, bien que son nom y figure, a également jugé qu'"un certain nombre de clarifications sont nécessaires au sein des Républicains pour savoir si ce parti est encore la famille politique du centre droit".

Selon lui, Laurent Wauquiez "doit absolument, s’il veut maintenir l’union de la droite et du centre, maintenant clarifier sa position sur les questions européennes, pas seulement, sur les questions économiques aussi".

"Laurent Wauquiez, qui aurait du ouvrir ce parti, a décidé de le refermer autour de sa base la plus solide et la plus convaincue, c’est son droit", a encore déclaré M. de Calan.

"Je suis minoritaire au sein des Républicains et je ne le conteste pas, mais je dis à Laurent Wauquiez que plusieurs milliers d’adhérents n’ont pas voté pour lui et que plusieurs centaines de milliers d’électeurs de la droite et du centre partagent les idées que j’ai défendues, qui sont celles d’une droite modérée et qui se demandent si Les Républicains sont encore leur famille politique", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le