SIPA_01212329_000030

LR : malgré sa défaite, Laurent Wauquiez appelle toujours la droite à ne pas se « diluer dans le macronisme »

Largement battu dans la course à la présidence de LR, Laurent Wauquiez a fait bonne figure devant ses militants, dans son fief du Puy-en-Velay.
Simon Barbarit

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La défaite est cinglante. Laurent Wauquiez ne sera parvenu à rassembler sur sa candidature, que 25,7 % des 121 000 adhérents, laissant Bruno Retailleau et ses 74,31 % des voix, le chef incontesté des Républicains.

Malgré une campagne de terrain « à la Chirac », où il aura écumé jour après jour bon nombre des fédérations de son parti, le patron des députés LR n’aura pas rivalisé avec le médiatique ministre de l’Intérieur.

Pour autant, devant ses militants, dans son fief du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez n’a pas semblé accuser le coup. Ses premiers mots ont été pour son équipe. Il entend d’ailleurs en placer certains dans le nouvel organigramme du parti. « J’ai eu à cœur de faire monter une nouvelle génération. Ils sont plein de talents, c’est une chance pour notre famille politique. Demain, je veillerai à ce qu’ils aient toute leur place. »

Le député a bien sûr adressé « tous ses vœux de réussite » à Bruno Retailleau. S’il dit connaître « le poison de la division qui a tant de fois affaibli la droite », il a néanmoins maintenu ses critiques à l’intention du ministre de l’Intérieur, formulées lors de la campagne, sous entendant que la place du Bruno Retailleau dans le gouvernement de François Bayrou faisait prendre le risque de « diluer » la droite » dans le macronisme. « Les Français attendent de nous que nous portions un projet de changement permettant de tourner la page du « en même temps » pour enfin reconstruire notre pays. Un vrai projet d’alternance ».

Après ses appels du pied à des figures de l’extrême droite, comme Marion Maréchal ou Sarah Knafo, durant la campagne, il appelle toujours « à rassembler toute la droite et porter un projet de rupture ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six
4min

Politique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six

La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.

Le

French L1 football match between Olympique Lyonnais (OL) and Le Havre AC
8min

Politique

Salaires exorbitants, conflits d’intérêts, droits TV : retour sur la commission d’enquête qui a mis un carton rouge au Foot business

Série- Les enquêtes du Sénat. C’est une commission d’enquête qui a connu de nombreux soubresauts. Alors que le football professionnel traversait une crise majeure liée aux revenus des droits TV, les sénateurs Laurent Lafon et Michel Savin ont lancé une commission d’enquête pour encadrer le sport professionnel. Entre auditions, visite du siège de la Ligue de football et révélations de Complément d’enquête, retour sur les préconisations de la commission d’enquête pour stopper le Foot business.

Le

Le Mans Manifestation des maires de la Sarthe
4min

Politique

Elections municipales : il n’y a jamais eu autant de maires démissionnaires depuis 2020

Le nombre d’édiles qui renoncent à poursuivre leur mandat n’a jamais été aussi élevé, selon une étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/SciencesPo. Les démissions ont été multipliées par quatre depuis 2020 par rapport à la période 2008-2014. Les tensions au sein des Conseils municipaux sont invoquées comme première cause de renoncement.

Le

capture La bomba
3min

Politique

Les « films de l’été » 5/8 : « La bombe atomique a modifié à jamais le monde dans lequel nous vivons »

Pour les Américains, la bombe atomique était LA solution nécessaire pour gagner la Seconde Guerre mondiale. Elle est devenue par la suite un problème environnemental, politique et moral. Comment vivre avec une invention capable de détruire la planète ? Étayé d'images et de vidéos déclassifiées, mais aussi d'archives poignantes consacrées aux victimes d'Hiroshima et de Nagasaki, « La bombe », du cinéaste américain Rushmore DeNooyer, diffusé cet été sur Public Sénat, convoque également les témoignages d'anciens hommes politiques, d'ingénieurs du projet Manhattan et d'historiens pour raconter cette histoire scientifique, politique et culturelle.

Le