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LR : malgré sa défaite, Laurent Wauquiez appelle toujours la droite à ne pas se « diluer dans le macronisme »

Largement battu dans la course à la présidence de LR, Laurent Wauquiez a fait bonne figure devant ses militants, dans son fief du Puy-en-Velay.
Simon Barbarit

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La défaite est cinglante. Laurent Wauquiez ne sera parvenu à rassembler sur sa candidature, que 25,7 % des 121 000 adhérents, laissant Bruno Retailleau et ses 74,31 % des voix, le chef incontesté des Républicains.

Malgré une campagne de terrain « à la Chirac », où il aura écumé jour après jour bon nombre des fédérations de son parti, le patron des députés LR n’aura pas rivalisé avec le médiatique ministre de l’Intérieur.

Pour autant, devant ses militants, dans son fief du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez n’a pas semblé accuser le coup. Ses premiers mots ont été pour son équipe. Il entend d’ailleurs en placer certains dans le nouvel organigramme du parti. « J’ai eu à cœur de faire monter une nouvelle génération. Ils sont plein de talents, c’est une chance pour notre famille politique. Demain, je veillerai à ce qu’ils aient toute leur place. »

Le député a bien sûr adressé « tous ses vœux de réussite » à Bruno Retailleau. S’il dit connaître « le poison de la division qui a tant de fois affaibli la droite », il a néanmoins maintenu ses critiques à l’intention du ministre de l’Intérieur, formulées lors de la campagne, sous entendant que la place du Bruno Retailleau dans le gouvernement de François Bayrou faisait prendre le risque de « diluer » la droite » dans le macronisme. « Les Français attendent de nous que nous portions un projet de changement permettant de tourner la page du « en même temps » pour enfin reconstruire notre pays. Un vrai projet d’alternance ».

Après ses appels du pied à des figures de l’extrême droite, comme Marion Maréchal ou Sarah Knafo, durant la campagne, il appelle toujours « à rassembler toute la droite et porter un projet de rupture ».

 

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