La numéro 2 du Parti Les Républicain a été limogé lundi par Laurent Wauquiez. « Le problème de Virginie Calmels » selon Nadine Morano, eurodéputée LR, c’est qu’elle n’a pas « compris que celui qui préside, c’est le président, élu par les militants ». « On n’était pas dans une coprésidence. Le numéro 2 il est là pour épauler le numéro 1, il n’est pas là pour lui mettre des bâtons dans les roues » rappelle-t-elle.
Nadine Morano ne tarit pas d’éloge sur le président de son parti, Laurent Wauquiez : « Ce que j’apprécie chez lui, c’est qu’il n’a pas l’esprit de cour ». « Il aime beaucoup quand on lui parle cash et qu’on lui dit la vérité » affirme-t-elle avant de lui attribuer le mérite d’être « très ouvert », et d’être une personne qui « aime le débat ».
Nicolas Sarkozy a appelé au rassemblement de sa famille politique, mardi. « Je pense que c’est un conseil qui s’adresse à tout le monde. Que ce soit pour Valérie Pécresse, qui a voulu faire son mouvement associé qui ne sert à rien (…), on n’a pas besoin de créer chacun ses petites chapelles. Et ça vaut pour Valérie Pécresse, pour Calmels, pour Laurent, ça vaut pour nous tous ».
Concernant Valérie Pécresse, Nadine Morano n’est pas tendre : « Je pense simplement que sa place est à l’intérieur du parti, que toutes les propositions doivent se faire à l’intérieur de cette équipe (…) Avoir à ce point une compétition d’ego… » argue-t-elle.
L’eurodéputée rappelle que cette dernière avait refusé de faire campagne pour la tête du parti, parce qu’elle « avait pris l’engagement de se consacrer » à sa région. « Ça ne l’a pas empêché de créer son petit parti, dans lequel il est évidemment beaucoup plus facile, en choisissant quelques amis qui y participent, de s’autoproclamer présidente » commente Nadine Morano.
« Moi je ne veux pas d’un travail à côté. Je veux un travail tous ensemble » tranche-t-elle.