LR : Morano accuse Pécresse d’être dans « une compétition d’ego »
Nadine Morano, députée LR européenne, était l’invitée de Territoires d’Infos, mercredi matin, sur Public Sénat. Elle réagit au limogeage de Virginie Calmels et au mouvement de Valérie Pécresse, qui fragilisent le rassemblement du Parti LR, selon elle.

LR : Morano accuse Pécresse d’être dans « une compétition d’ego »

Nadine Morano, députée LR européenne, était l’invitée de Territoires d’Infos, mercredi matin, sur Public Sénat. Elle réagit au limogeage de Virginie Calmels et au mouvement de Valérie Pécresse, qui fragilisent le rassemblement du Parti LR, selon elle.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La numéro 2 du Parti Les Républicain a été limogé lundi par Laurent Wauquiez. « Le problème de Virginie Calmels » selon Nadine Morano, eurodéputée LR, c’est qu’elle n’a pas « compris que celui qui préside, c’est le président, élu par les militants ». « On n’était pas dans une coprésidence. Le numéro 2 il est là pour épauler le numéro 1, il n’est pas là pour lui mettre des bâtons dans les roues » rappelle-t-elle.

Nadine Morano ne tarit pas d’éloge sur le président de son parti, Laurent Wauquiez : « Ce que j’apprécie chez lui, c’est qu’il n’a pas l’esprit de cour ». « Il aime beaucoup quand on lui parle cash et qu’on lui dit la vérité » affirme-t-elle avant de lui attribuer le mérite d’être « très ouvert », et d’être une personne qui « aime le débat ».

Nicolas Sarkozy a appelé au rassemblement de sa famille politique, mardi. « Je pense que c’est un conseil qui s’adresse à tout le monde. Que ce soit pour Valérie Pécresse, qui a voulu faire son mouvement associé qui ne sert à rien (…), on n’a pas besoin de créer chacun ses petites chapelles. Et ça vaut pour Valérie Pécresse, pour Calmels, pour Laurent, ça vaut pour nous tous ».

Concernant Valérie Pécresse, Nadine Morano n’est pas tendre : « Je pense simplement que sa place est à l’intérieur du parti, que toutes les propositions doivent se faire à l’intérieur de cette équipe (…) Avoir à ce point une compétition d’ego… » argue-t-elle.

L’eurodéputée rappelle que cette dernière avait refusé de faire campagne pour la tête du parti, parce qu’elle « avait pris l’engagement de se consacrer » à sa région. « Ça ne l’a pas empêché de créer son petit parti, dans lequel il est évidemment beaucoup plus facile, en choisissant quelques amis qui y participent, de s’autoproclamer présidente » commente Nadine Morano.

« Moi je ne veux pas d’un travail à côté. Je veux un travail tous ensemble » tranche-t-elle.

Dans la même thématique

MORMANT SUR VERNISSON : FAR RIGHT BIG VICTORY PARTY MEETING
7min

Politique

Au milieu des champs du Loiret, le RN réunit l’extrême droite européenne pour défendre le soldat Le Pen

Reportage - Le Rassemblement national et ses alliés européens, Viktor Orban, Matteo Salvini ou encore Santiago Abascal, se sont rassemblés ce lundi 9 juin dans une ferme du Loiret pour célébrer le premier anniversaire de leur percée aux élections européennes. Un soutien affirmé de ces leaders nationalistes à la candidature, plus qu’incertaine, de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
9min

Politique

Un an après la dissolution, un bilan législatif « très faible »

Depuis la dissolution, la majorité très relative à l’Assemblée ne permet plus au gouvernement de porter de grandes réformes. Plutôt que des projets de loi, il s’appuie sur les propositions de loi, texte d’origine parlementaire. Si de nombreux textes sont adoptés, la plupart n’ont qu’une portée limitée.

Le

Agirc et Arrco  retraite complementaire
6min

Politique

Age de départ à la retraite : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) jette un nouveau pavé dans la mare

Alors qu’il doit être validé en plénière du Conseil d’orientation des retraites (COR) ce jeudi, le rapport annuel du COR table sur un déficit moins important que prévu à court terme, mais qui se creuse à long terme. La préconisation par l’organisme indépendant d’un nouveau recul de l’âge légal à 66,5 ans a été vivement critiquée par les syndicats.

Le