LR : « Nous avons besoin de l’expérience et de l’intelligence de Gérard Larcher » déclare Guillaume Larrivé
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé salue l’initiative de rassemblement de Gérard Larcher qu’il estime comme « nécessaire ».

LR : « Nous avons besoin de l’expérience et de l’intelligence de Gérard Larcher » déclare Guillaume Larrivé

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé salue l’initiative de rassemblement de Gérard Larcher qu’il estime comme « nécessaire ».
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En attendant le départ officiel de Laurent Wauquiez, mercredi, Les Républicains cogitent en coulisses. Guillaume Larrivé ne dit pas si un bureau politique des Républicains se tiendra ce soir alors que le président du Sénat Gérard Larcher organise une réunion au sommet cet après-midi. « Ce soir il y a une initiative qui est celle du président Larcher, qui a fait le choix de réunir les présidents des associations d’élus » réagit-il. Il ajoute : « Je pense que c’est utile, car dans une période de tempête, nous avons besoin de l’expérience et de l’intelligence d’une personne comme Gérard Larcher. Il a démontré au fil des années, et particulièrement depuis deux ans, que le Sénat est une institution très forte au sein République. C’est très bien qu’il mette son expérience au service de la refondation d’un vrai projet pour la droite et le centre. »

A la question de savoir si un rassemblement avec l’UDI est encore possible, le député répond : « Un vrai rassemblement de la droite et du centre droit est nécessaire. Rassemblement ne veut pas dire reniement. Je ne renie rien de ce que l’on a pu conduire avec Laurent Wauquiez ou François-Xavier Bellamy. »

« Les Républicains ne sont pas à vendre au plus offrant »

Guillaume Larrivé tacle au passage les tentatives de rapprochement du RN ou du gouvernement avec des élus LR : « Je ne suis pas dans le reniement et je ne suis pas non plus dans le ralliement. Les Républicains ne sont pas à vendre au plus offrant. Je trouve d’ailleurs indécent, l’espèce de tentative de démarchage qui vient de gauche, de droite ou d’ailleurs. »

Il conclut sur le futur président du parti Les Républicains : « J'ai une certitude, il ne faut pas trancher dès maintenant la question de la candidature à l'élection présidentielle. Le président devra accompagner la reconstruction collective et ne devra pas être candidat à l’élection présidentielle. »

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