Valérie Pécresse s'est dite jeudi "consternée" par les propos choc tenus par le président des Républicains Laurent Wauquiez devant des étudiants lyonnais et diffusés dans l'émission "Quotidien", "parce qu'ils divisent et ils affaiblissent la droite".
"Je ne laisserai pas attaquer mon bilan ministériel, mes réformes au gouvernement", a déclaré sur RTL la présidente LR de la région Ile-de-France, accusée de faire "nombre" de "conneries", selon les propos de M. Wauquiez.
"On voit très clairement aujourd'hui qu'il y a deux droites, il y a une droite des décibels et une droite de la crédibilité", a affirmé Mme Pécresse dans sa première réaction publique après la diffusion des déclarations de Laurent Wauquiez ciblant aussi bien Emmanuel Macron et La République en Marche, que Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Gérald Darmanin.
Quant à Valérie Pécresse, "le nombre de conneries qu'elle peut faire!", avait jugé le président des Républicains. Il avait ensuite expliqué sur BFMTV qu'il s'agissait d'"humour".
"Je suis fière d’avoir revalorisé les filières littéraires et je ne laisserai pas abîmer ce bilan", a affirmé Mme Pécresse, répondant aux critiques sur son action comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
"D'une manière générale, et je ne parlerai pas de moi, je voudrais parler de l'intégralité de ses propos, j’ai été consternée par ces propos parce qu'ils divisent et ils affaiblissent la droite", a-t-elle dit.
"Le dénigrement des personnes ne nous mène nulle part", a-t-elle ajouté, assurant se positionner avec son mouvement Libres! sur le terrain des "idées". "Aujourd'hui la droite a besoin d'apaisement, elle a besoin de rassemblement, elle a besoin d'idées".
Interrogée plusieurs fois sur son intention de rester ou non au sein de LR, Mme Pécresse a botté en touche, affirmant avoir reçu "d'innombrables messages de soutien qui (lui) prouvent que Les Républicains ça n'est pas que les propos qui ont été tenus, c'est une famille".
Elle a également indiqué ne pas avoir reçu de message d'excuses de M. Wauquiez: "non, malheureusement. J'aurais bien aimé qu'il m'appelle et qu'il s'explique".