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Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Le parti Les Républicains commence mercredi soir des "ateliers de la refondation" destinés à redonner un cadre au prochain président(e) du parti qui sera normalement désigné à la fin de l'année, a fait savoir LR.
Cette première réunion des "ateliers de la refondation" a pour thème "quelles sont les raisons de notre échec? quels défis la droite aura à relever pour retrouver la confiance des Français?" alors que son candidat, François Fillon, a été éliminé de manière inédite du premier tour de la présidentielle.
"Il s’agit d’engager un travail de diagnostic afin de préparer la nécessaire reconstruction après nos graves défaites électorales", écrit Bernard Accoyer, le secrétaire général de LR dans son message d'invitation dont l'AFP a eu copie.
"Il convient d’analyser, au-delà des faits exceptionnels qui ont joué sur les résultats des élections, les faiblesses structurelles d’un parti qui a peu évolué au cours du temps, alors même que la société française connaissait de profonds bouleversements", ajoute-t-il.
"Ces travaux constitueront un socle pour nourrir le débat du renouvellement de nos instances dirigeantes", précise-t-il. Un appel à contributions va être lancé ainsi qu'un questionnaire adressé aux militants, a-t-on appris auprès du parti.
Jean-Daniel Lévy (directeur du département politique et opinion d’Harris Interactive) et Madani Cheurfa, secrétaire général du Cevipof, sont les premiers invités de cet atelier qui se déroule au siège de LR à Paris.
Des ateliers se tiendront chaque semaine au mois de septembre, dont deux en régions.
Les dates des 11 et 17 décembre sont envisagées pour l'élection d'un nouveau président.
Elles seront proposées au bureau politique du 11 juillet, au cours duquel l'exclusion des "constructifs" sera au menu.
Certains, comme Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, plaidaient pour que cette élection interne soit repoussée encore plus pour éviter que les sénatoriales de septembre soient "prises en otage".
Mais M. Accoyer a bien expliqué mercredi au Talk Le Figaro qu'il était "conforme" aux statuts du parti que l'élection se tienne avant la fin de l'année, souhaitant par ailleurs qu'il y ait le "maximum de candidats".
Pour l'instant seul Laurent Wauquiez est pressenti comme candidat. Xavier Bertrand a annoncé qu'il ne serait pas candidat, suggérant à sa collègue d'Ile-de-France Valérie Pécresse de se présenter.
"C'est mon souhait que le Congrès ait lieu le plus vite possible", a déclaré mercredi Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, sur Europe 1.
"On est dans une famille politique qui a besoin d'un chef, qui a besoin d'être incarnée (...), si Laurent Wauquiez est candidat à cette fonction, je le soutiendrai", a-t-il ajouté.
M. Accoyer, qui n'était pas candidat aux législatives, avait pris les rênes de LR après la victoire de François Fillon à la primaire de fin novembre.
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