LR soutient la contestation contre la hausse du carburant, mais pas le blocage
Les Républicains "apportent leur soutien" au mouvement de contestation de la hausse des prix des carburants, mais sans appeler au...

LR soutient la contestation contre la hausse du carburant, mais pas le blocage

Les Républicains "apportent leur soutien" au mouvement de contestation de la hausse des prix des carburants, mais sans appeler au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les Républicains "apportent leur soutien" au mouvement de contestation de la hausse des prix des carburants, mais sans appeler au blocage des routes le 17 novembre, a déclaré mardi le président du parti, Laurent Wauquiez, devant le groupe LR à l'Assemblée.

"LR apporte son soutien au mouvement, et je me rendrai sur une des manifestations organisées dans mon département. La seule limite, c'est que nous n'appelons pas au blocage", a déclaré M. Wauquiez devant les députés LR.

M. Wauquiez a également qualifié de "marché de dupes" les pistes évoquées mardi matin par Emmanuel Macron pour atténuer les effets de ces hausses pour les ménages modestes, notamment l'extension à l'ensemble de la France de la défiscalisation de l'aide au transport mise en place par la région Hauts-de-France.

"Le président propose de mettre en place un petit bout de défiscalisation pour compenser des taxes qu'il a lui-même mises en place", a dit M. Wauquiez.

"La démarche du président consiste à tromper les Français, en disant que c'est une démarche écologique, en disant que la hausse est liée aux prix des matières premières, ou encore qu'il ne taxe pas le travail", a encore déclaré le président de LR.

"Ce qu'on demande principalement, c'est l'annulation de la hausse des taxes sur le carburant", a dit M. Wauquiez, relayé dans l'hémicycle par le président du groupe LR Christian Jacob.

Le député de Seine-et-Marne a reçu une fin de non-recevoir de la part d’Édouard Philippe : "nous ne renonçons pas à notre ambition qui est de permettre d'apporter des réponses crédibles au dérèglement climatique", lui a répondu le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement.

Dans la même thématique

LR soutient la contestation contre la hausse du carburant, mais pas le blocage
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

LR soutient la contestation contre la hausse du carburant, mais pas le blocage
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

LR soutient la contestation contre la hausse du carburant, mais pas le blocage
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le