Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a nommé dix conseillers politiques, dont plusieurs qui ne figuraient plus au sein du bureau politique renouvelé du parti, ainsi que l'ancien ministre Brice Hortefeux comme conseiller auprès de la présidence, a indiqué LR mardi.
Ces personnalités "siègeront au bureau politique", selon une source proche de M. Wauquiez.
Proche de Nicolas Sarkozy, ancien ministre de l'Intérieur et vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dirigée par M. Wauquiez, Brice Hortefeux a été nommé "conseiller auprès du président" de LR.
Le député LR Brice Hortefeux, à Paris le 2 mai 2017
AFP/Archives
Parmi les "conseillers politiques" figurent l'ex-garde des Sceaux Rachida Dati, le sénateur Marc-Philippe Daubresse ou encore la députée Michèle Tabarot, qui ne faisaient plus partie du bureau politique dont la nouvelle composition a été validée samedi par le parti.
Sont également nommés les sénateurs Edouard Courtial et Alain Joyandet, le député Didier Quentin, la députée européenne Nadine Morano, l'eurodéputé et président de la région Paca Renaud Muselier, le maire de Toulon Hubert Falco et le président du Conseil territorial de Saint-Martin Daniel Gibbs.
La composition des instances, validée samedi en Conseil national, a provoqué quelques remous. Le vice-président du Sénat Philippe Dallier a notamment claqué la porte de la fédération de Seine-Saint-Denis qu'il dirige après s'être vu évincé du bureau politique, de même que le maire d'Aulnay Bruno Beschizza.
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.