LR: Wauquiez prêt à un débat devant les militants mais pas à la TV
Laurent Wauquiez, favori de l'élection à la présidence des Républicains, s'est dit prêt vendredi soir à un débat entre les...

LR: Wauquiez prêt à un débat devant les militants mais pas à la TV

Laurent Wauquiez, favori de l'élection à la présidence des Républicains, s'est dit prêt vendredi soir à un débat entre les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Laurent Wauquiez, favori de l'élection à la présidence des Républicains, s'est dit prêt vendredi soir à un débat entre les candidats "devant les militants", mais pas à la télévision comme le réclament ses deux concurrents Florence Portelli et Maël de Calan.

"Quelles que soient les précautions que nous pourrions prendre, un débat organisé sur un plateau de télévision aura pour principale finalité d’exacerber artificiellement nos différences et d’étaler nos divisions", écrit Laurent Wauquiez dans un courrier à ses deux rivaux à qui il souhaite "une belle campagne".

"Ne créons pas de nouvelles cicatrices inutiles dans une famille déjà profondément marquée et blessée", ajoute-t-il.

M. Wauquiez pense qu’il serait "davantage légitime et utile que nous débattions avec ceux qui sont directement concernés par cette élection : nos adhérents".

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes propose que "dans le cadre d’un meeting militant et populaire, nous organisions un débat devant et avec nos militants". "Nous pourrions demander que cette réunion publique soit retransmise sur le site internet de notre mouvement", suggère-t-il.

M. Wauquiez n'a cependant pas convaincu ses concurrents.

"Organiser un débat devant quelques centaines de personnes dans le huis-clos d'une salle parisienne, c'est priver de débat une grande majorité des adhérents", a répondu dans un communiqué Florence Portelli, ex-porte-parole de François Fillon.

"C'est aussi et surtout donner l'image d'un parti replié sur lui-même, qui a peur de s'ouvrir aux Français (...) Ayons donc le courage d'organiser un débat digne et fair-play", écrit la maire de Taverny (Val d'Oise).

Les débats organisés à l'occasion des primaires "ont d'ailleurs été exemplaires et ont convaincu plus de 4 millions de Français de faire confiance à notre famille politique", souligne-t-elle.

De son côté, Maël de Calan, s'il "prend acte et se félicite de la volonté de Laurent Wauquiez de participer à un débat", estime que la proposition du favori de tenir cet échange "à huis clos, devant quelques dizaines de militants triés sur le volet, n'est pas de nature à faire vivre le débat démocratique au sein des Républicains".

"Pourquoi se cacher pour exposer nos idées pour la France ? Notre famille politique a un socle idéologique suffisamment large pour que chacun exprime ses différences et sa diversité de pensée. Il faut être fier de nos convictions et de nos valeurs afin de reconquérir l'envie des français de voter pour nous", souligne ce proche d'Alain Juppé dans un communiqué.

L'élection se déroulera par vote électronique le 10 décembre, avec un second tour, le cas échéant, le 17.

Dans la même thématique

LR: Wauquiez prêt à un débat devant les militants mais pas à la TV
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

LR: Wauquiez prêt à un débat devant les militants mais pas à la TV
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

LR: Wauquiez prêt à un débat devant les militants mais pas à la TV
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le