Interrogé quelques minutes après le recours au 49.3 du Premier ministre, le sénateur communiste du Val-de-Marne pointe la responsabilité d’Emmanuel Macron qui a « occasionné un désordre social, politique et démocratique ».
LREM: la députée Frédérique Lardet quitte à son tour le mouvement
Par Public Sénat
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Encore un départ: la députée de Haute-Savoie Frédérique Lardet, qui n'a pas obtenu l'investiture à Annecy pour les municipales, quitte le mouvement LREM tout en restant dans le groupe parlementaire des "marcheurs".
"C'est pour plus de clarté, puisque LREM a apporté son soutien à mon opposant" à Annecy, le maire sortant UDI Jean-Luc Rigaut, a-t-elle expliqué à l'AFP lundi. C'est donc sans étiquette qu'elle briguera la mairie de la ville.
Globalement, "la stratégie du mouvement dans ces municipales est très très floue, à la limite du schizophrène. C'est compliqué en termes de lisibilité", a-t-elle aussi dénoncé.
Plusieurs députés ont pris une décision semblable ces dernières semaines comme Valérie Petit (Nord), qui n'avait pas obtenu l'investiture à Lille ou Annie Chapelier (Gard) qui de son côté ne se reconnaît "plus en rien" dans le mouvement macroniste, mais reste apparentée au groupe majoritaire.
A l'Assemblée, le groupe LREM a enregistré depuis le début de la législature en 2017 une dizaine de départs secs, et quelques passages de membres à part entière à apparentés.
Ces premières municipales pour LREM sont un moment de crispation pour les marcheurs, à l'image de la situation à Paris, où le dissident Cédric Villani devrait être exclu du mouvement comme l'a annoncé le délégué général Stanislas Guerini, qui va demander "mercredi soir au bureau exécutif d'acter le fait qu'il (Cédric Villani) n'est plus adhérent de la République en marche".