Une centaine d’adhérents va claquer la porte de la République en marche et les critiques se multiplient sur le manque de démocratie du parti en interne, au moment où LREM va tenir son congrès samedi 18 novembre, à Lyon. Le sénateur (PS) du Val-d’Oise, Rachid Temal, numéro deux du PS, y voit le signe d’« une République à la grand-papa » et « le sentiment de revivre les années gaullistes ». « Étant coordinateur du Parti socialiste, je mesure ce qu’est un parti et ce qu’est une démocratie. Dans le Parti socialiste vous votez à chaque étage, chaque échelon. Ce n’est manifestement pas le choix qui a été fait à la République en marche (…) Ce qui était soi-disant un parti collaboratif est finalement un parti extrêmement pyramidale » explique-t-il.
Et d’ajouter : « À la fois dans le parti, à la fois dans une approche de parlementaires godillots mais également dans ce qui est la centralisation du parti vis-à-vis des collectivités locales ou autres, on voit bien que tout se décide à un même endroit ».
Interrogé également sur les accusations d’agressions sexuelles qui pèsent sur Thierry Marchal-Beck, l’ancien président du MJS (Mouvement des jeunes socialistes), Rachid Temal, après avoir exprimé son « soutien total aux victimes », a répondu qu’il souhaitait que « la justice leur soit rendue ». Et il ajoute : « Depuis plusieurs semaines, nous travaillons sur un dispositif interne à notre parti (…) et le 25 novembre prochain, on va réunir l’ensemble des secrétaires fédéraux de France, qui travaillent sur ces questions-là ».