Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Par Public Sénat
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L’incendie de l’usine lubrizol qui a eu lieu le 26 septembre à Rouen a été une catastrophe pour les professionnels de l’agriculture des zones environnantes. Obligés de jeter leur production, ils ont subi de plein fouet les interdictions de vendre des fruits, des légumes et du lait. Les expertises pour déterminer les pertes sont toujours en cours, mais elles se chiffrent déjà en millions d’euros. « C'est à l'entreprise de payer, ou à son assurance, ce n'est absolument pas à l'Etat ou aux agriculteurs » assure Christiane Lambert.
Plusieurs réunions se sont tenues au ministère de l'Agriculture pour déterminer la mise en place d'un fonds d'indemnisation. Mais les indemnisations promises « sous dix jours » par le ministère de l’agriculture ne sont toujours pas tombées, ce que Christiane Lambert ne trouve pas étonnant. « On s'en doutait, on sait comment cela se passe » déplore-t-elle.
« Nous souhaitons que l'Etat arrive comme caution et garant pour que la parole (de lubrizol) soit tenue et qu'il puisse nous aider à négocier » précise la présidente du FNSEA. Entendu par les sénateurs mardi, le PDG de Lubrizol Eric Schnur a assuré que l’entreprise serait prête à accompagner financièrement les agriculteurs, mais aucun montant n’a été évoqué. En tout, 3.000 agriculteurs ont été concernés par les conséquences de l'incendie de l'usine Lubrizol, classée Seveso.
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