Ce jeudi, le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a interpellé le gouvernement, en vertu de l’article 50-1 de la Constitution, pour organiser un débat sur « l’état, la géographie et la nature du narcotrafic, sur la mise en œuvre de la loi du 13 juin 2025 et les moyens déployés à cette fin, la prise en compte de toutes les dimensions de la lutte contre ce phénomène : policière, judiciaire, sociale, sociétale, sanitaire et de prévention », à la suite de la mort de Mehdi Kessaci, frère du militant Amine Kessaci, et assassiné à Marseille la semaine dernière.
Dans un courrier adressé au Premier ministre, les députés PS Boris Vallaud et Roger Vicot appellent à une « mobilisation nationale sans faille », alors que ce meurtre constitue, selon eux, « un point de bascule » et « un rappel à l’ordre ».
Depuis le 107e congrès des maires à Paris, Sébastien Lecornu a fait état d’« un combat qui va durer, sur lequel il va falloir s’adapter, adapter les moyens de l’État, la réponse locale, face à un adversaire qui lui est en train de muter ». Il s’est engagé à répondre à la demande du PS : « Nous aurons l’occasion d’y revenir notamment puisque le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a sollicité un débat extraordinaire […], que nous allons organiser ». Un débat du même type pourrait suivre au Sénat.