Emmanuel Macron a annoncé vendredi qu'il avait "fait le choix" de son Premier ministre "in petto" (en secret, ndlr) et qu'il serait "annoncé après la passation de pouvoir" s'il est élu.
Comme on lui demandait s'il avait choisi son futur Premier ministre, le candidat d'En Marche! a répondu sur Europe 1: "Oui, ce choix est fait in petto". Mais M. Macron ne le lui a pas encore annoncé, "puisque c'est dans ma tête".
"Si je suis élu, je travaillerai sur la finalisation d'un gouvernement la semaine prochaine". Mais le Premier ministre "sera annoncé après la passation de pouvoir. Je ne l'annoncerai pas avant", a-t-il dit, refusant de "jouer au jeu des devinettes".
S'il est élu, son Premier ministre "sera à l'image des engagements que j'ai pris, du portrait chinois que j'ai pu faire". Cette personne "aura une expérience dans le champ politique, les compétences pour diriger une majorité parlementaire".
Emmanuel Macron à Paris le 3 mai 2017
AFP
Au sujet de son allié centriste François Bayrou, Emmanuel Macron a confirmé qu'il "aura un rôle important dans le projet gouvernemental et politique".
"C'est le Premier ministre" qui mènera la campagne des législatives, a ajouté le candidat d'En Marche!. Il souhaite conserver ce chef de gouvernement "aussi longtemps que possible" car "on fait rarement confiance de manière limitée".
M. Macron avait, début mars, indiqué avoir "plutôt" le "souhait" de nommer une femme à Matignon.
Le fondateur d'En Marche! a par ailleurs annoncé que "toutes les investitures" pour les élections législatives "se tiendront la semaine prochaine".
"Je n'aurai pas d'état de grâce, je ne pourrai pas présider comme on préside depuis 1958", a par ailleurs déclaré M. Macron.
Sur RTL, Emmanuel Macron a réaffirmé qu'il ne cèderait à aucune "pression", ne se livrerait à aucune "cabriole" avec son programme et ne retirerait pas son projet de réformer le code du travail par ordonnances, comme le lui a demandé Jean-Luc Mélenchon.
"Est-ce que cette voix qui est contre la loi Travail, qui est contre toute réforme du marché du travail, du dialogue social est majoritaire dans le pays ? Non. Sinon elle aurait placé son candidat en tête du premier tour et il serait au deuxième tour face à moi, ou à ma place. C'est la démocratie", a déclaré M. Macron sur RTL.
"Si je cédais à ces pressions de part et d'autre, je dirais, pour aller draguer les électeurs de François Fillon +finalement je vais revenir sur le mariage pour tous+, pour aller draguer les électeurs de Jean-Luc Mélenchon +je vais pas faire la réforme du marché du travail+", a-t-il lancé. "A la fin des fins, je trahis qui ? Les 24% de Français qui m'ont mis en tête du premier tour", a répondu le candidat d'En Marche!
"Vous m'avez suffisamment dit pendant des mois +vous n'avez pas de projet+ pour me demander maintenant de faire une cabriole", a-t-il ajouté. "Si déjà aujourd'hui, dès qu'il y a la moindre brise, je commence à décider de me tordre et de me contorsionner, on ne va pas être servi pendant cinq ans", a dit M. Macron.
L'ancien ministre a répondu à l'interpellation, dans Le Monde, du journaliste et candidat aux législatives François Ruffin, qui écrit que le favori du second tour est "haï" dans le pays et qu'il aura une "légitimité fragile" s'il accède à l'Elysée. "François Ruffin est un militant politique, il est candidat de la France insoumise, il n'est pas derrière moi. Ne vous laissez pas intimider par les militants politiques venant des extrêmes", a dit M. Macron.
En matière d'"empathie, je n'ai pas de leçons à recevoir", a-t-il affirmé. "Je ne suis pas quelqu'un dans l'insensibilité. Je suis un homme d'écoute et de rassemblement", a dit M. Macron.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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Alex Vizorek, des punchlines de droite et de gauche
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