Macron à la rencontre de la diaspora africaine : « Une reconnaissance politique », selon Ousmane Ndiaye
Invité de l’émission « On va plus loin » Ousmane Ndiaye, rédacteur en chef Afrique à TV5 Monde, raconte la rencontre à l’Élysée jeudi 11 juillet, d’Emmanuel Macron avec une partie de la diaspora africaine.  

Macron à la rencontre de la diaspora africaine : « Une reconnaissance politique », selon Ousmane Ndiaye

Invité de l’émission « On va plus loin » Ousmane Ndiaye, rédacteur en chef Afrique à TV5 Monde, raconte la rencontre à l’Élysée jeudi 11 juillet, d’Emmanuel Macron avec une partie de la diaspora africaine.  
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors de la visite à Paris du président ghanéen Nana Akufo-Addo, Emmanuel Macron a reçu à l’Élysée en sa compagnie, 400 représentants de la diaspora africaine, jeudi 11 juillet.

Ousmane Ndiaye, rédacteur en chef Afrique à TV5 Monde, qui y assistait, y voit « une reconnaissance politique » : « Un président français - donc l’institution - au-delà de la personne d’Emmanuel Macron, invite la diaspora à l’Élysée, pour un échange direct. De fait, il y a une reconnaissance politique. Ce sentiment-là de la reconnaissance politique des diasporas, des diasporisés, est très important en termes de rupture. C’est la première fois en France, que les diasporas sont reconnues et reçues en tant que telles (…) En tant que groupe constitué, au tant que porteur d’une parole au sein de la République. »

« Le besoin de reconnaissance », « la question du plafond de verre » font partie des thématiques qui ont été abordées, ainsi que « la diaspora en tant que levier stratégique ». « Il a beaucoup insisté dessus » explique le journaliste.

Interrogé sur les rapports d’Emmanuel Macron à la Françafrique, Ousmane Ndiaye répond :

« Par moments, il n’y a pas tout à fait une rupture (…) maintenant sur un certain nombre d’aspects, il faut dire qu’il innove. Parce qu’aussi, c’est lié à son parcours politique (…) Emmanuel Macron est le premier président français qui n’a pas connu l’Algérie, qui n’a pas connu les guerres de décolonisation. Son rapport à la question post-coloniale est un rapport un peu moins conflictuel que ses prédécesseurs (…) Et ça c’est sa chance. »

Mais il ajoute : « Il est assez décomplexé sur la question mais ça ne veut pas dire que les anciens mécanismes ont disparu. »

 

Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :

OVPL. Entretien avec Ousmane Ndiaye, rédacteur en chef Afrique à TV5 Monde (en intégralité)
08:40

Partager cet article

Dans la même thématique

France Military Service
4min

Politique

Emmanuel Macron dévoile un nouveau service national « militaire » et « volontaire » : à quoi va-t-il ressembler ?

En visite à Varces, en Isère, Emmanuel Macron a présenté jeudi les contours d’un nouveau service national volontaire entièrement militaire, appelé à devenir l’un des piliers d’un modèle de défense renouvelé. Une annonce qui intervient alors que l’exécutif et l’état-major alertent sur la montée des tensions internationales, notamment face à la Russie.

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget : où en est-on du calendrier et des délais d’examen ?

Les textes se croisent. Après l’adoption du budget de la Sécu par les sénateurs et l’échec de la commission mixte paritaire mercredi soir, les sénateurs entament l’examen du projet de loi de finances ce jeudi. Alors que les délais sont contraints, rappel des prochaines dates clefs.

Le

Macron à la rencontre de la diaspora africaine : « Une reconnaissance politique », selon Ousmane Ndiaye
3min

Politique

« Pas de nouvelles discussions sur le budget de la Sécu » : Hervé Marseille annonce l’usage d’une question préalable en nouvelle lecture au Sénat

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste (UC), Hervé Marseille est revenu sur les discussions budgétaires en cours. Au lendemain de l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) par les sénateurs et de l’échec par la suite de la Commission mixte paritaire (CMP), l’élu centriste s’est dit toujours attaché à un « compromis avec les socialistes ». Mais en raison d’un calendrier serré, il prévoit l’usage d’une question préalable lors du retour du PLFSS au Sénat pour éviter une nouvelle lecture.

Le