C’est aujourd’hui que s'ouvre le congrès de l'Association des maires de France (AMF). Dans un contexte toujours tendu entre l’Etat et les collectivités, Emmanuel Macron n'y participera pas cette année. C’est une absence remarquée alors que le Président avait pris l’engagement de rendre des comptes aux élus chaque année. « C’est un faux débat. Le Président de la République a toujours cette position d’écoute et du aller vers » affirme Julien Denormandie.
Emmanuel Macron a rédigé vendredi dernier une lettre adressée aux maires de France. Il y défend la suppression de la taxe d'habitation pour la plupart des foyers, et évoque une nouvelle fiscalité locale. Le secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires revient sur ce courrier : « Cette semaine le Président envoie un courrier à tous les maires de France pour rendre compte de son action depuis le début (…) Il dit toute la considération qu’il porte à tous les élus. Il prend des engagements : maintenir les financements, recevoir les élus. »
Il revient sur le malaise des élus et les nombreuses démissions : « Je considère qu’être maire c’est le plus bel engagement d’élu local. Nous avons pris l’engagement de maintenir les dotations budgétaires qui pendant dix ans n’ont pas cessé de diminuer. Ces diminutions ont crée un sentiment de mal-être et d’impossibilité de gouverner correctement. »
Julien Denormandie conclut en soulignant un changement de méthode avec la création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires : « Il y a un changement dans la méthode de l’Etat. Le macronisme c’est à la fois une vision mais c’est aussi un projet de méthode. L’agence nationale de la cohésion des territoires, c’est un changement radical de notre administration avec une administration tournée vers les élus locaux.