Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »
Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, accepte d'être dépeint en "populiste", si "c’est parler au...

Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, accepte d'être dépeint en "populiste", si "c’est parler au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, accepte d'être dépeint en "populiste", si "c’est parler au peuple" sans passer par les partis mais pas en "démagogue", dans une interview au JDD.

Est-il gêné d'être taxé de "populisme"? "Pas du tout. Si être populiste, c’est parler au peuple de manière compréhensible sans passer par le truchement des appareils, je veux bien être populiste", explique l'ancien ministre de l'Economie. "De ce point de vue, le Général de Gaulle l’était".

"Mais il ne faut pas confondre avec la démagogie, qui consiste à flatter le peuple dans ce qu’il a de plus bas. Donc appelez-moi populiste si vous voulez. Mais ne m’appelez pas démagogue car je ne flatte pas le peuple", ajoute le fondateur d'En Marche!.

M. Macron, deuxième depuis plus d'un mois dans les sondages d'intentions de vote à l'élection présidentielle, veut aussi lever les interrogations sur sa capacité à diriger l'Etat. "La fermeté dans le leadership, je l’ai démontrée", estime l'ex-ministre.

"Je ne suis pas le produit d’une carrière au sein d’un parti", souligne M. Macron. "J’ai prouvé que j’avais du tempérament et de la capacité de commandement en faisant émerger ce mouvement de plus de 230.000 adhérents. Il ne fallait pas avoir la main qui tremble".

M. Macron, qui a annoncé samedi la mise en place s'il est élu d'un service national obligatoire d'un mois pour tous les jeunes, explique en outre vouloir "lancer la reconquête républicaine" dans les quartiers. "Cela ne passe pas seulement par des interdits, mais par un projet positif d’inclusion. Il s’agit de redonner des perspectives à ceux qui se sentent exclus de la République", décrit M. Macron, évoquant sa volonté d'instaurer la "discrimination positive".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le