Macron accueillera Hariri « en tant que Premier ministre » du Liban
Le président français Emmanuel Macron accueillera samedi à l'Elysée Saad Hariri "en tant que Premier ministre" du Liban car sa ...

Macron accueillera Hariri « en tant que Premier ministre » du Liban

Le président français Emmanuel Macron accueillera samedi à l'Elysée Saad Hariri "en tant que Premier ministre" du Liban car sa ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président français Emmanuel Macron accueillera samedi à l'Elysée Saad Hariri "en tant que Premier ministre" du Liban car sa "démission n'est pas reconnue dans son pays puisqu'il ne s'y est pas rendu".

M. Hariri, qui doit arriver à Paris vendredi soir en provenance de Ryad, "a vocation, je crois, à se rendre dans son pays dans les jours ou les semaines à venir", a précisé M. Macron devant la presse à la fin du sommet européen social de Göteborg.

Il doit recevoir samedi à 11H00 GMT au palais de l'Elysée M. Hariri, qui sera ensuite rejoint par sa famille pour un déjeuner, selon la présidence française.

"Je l'accueille demain avec les honneurs dus à un Premier ministre, certes démissionnaire, mais dont la démission n'est pas reconnue dans son pays encore puisqu'il ne s'y est pas rendu", a-t-il expliqué.

Cette invitation est "amicale pour discuter avec lui et accueillir le Premier ministre d'un pays ami", a précisé M. Macron, qui avait proposé à M. Hariri et à sa famille de venir à Paris "pour quelques jours" afin de sortir de l'impasse née de sa démission surprise annoncée le 4 novembre à Ryad. Une invitation acceptée par M. Hariri avec l'accord du parrain saoudien.

M. Macron a indiqué qu'il n'y aurait pas "d'accueil officiel" pour M. Hariri vendredi soir à son arrivée en France puisqu'il s'agit d'"une visite familiale".

Le président a par ailleurs réaffirmé sa volonté de "dialoguer" avec l'Iran, qui a accusé Paris de "partialité" après les critiques du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian sur les "tentations hégémoniques" de Téhéran au Moyen-Orient.

"La réaction iranienne méconnaît la position française", a réagi M. Macron. "La France tient une ligne (...) qui consiste à construire la paix, à ne s'immiscer dans aucune des divisions nationales ou régionales, et à ne pas choisir un camp contre l'autre, là où beaucoup voudraient entraîner les puissances occidentales dans une opposition croissante entre sunnites et chiites".

"Le rôle de la France est de parler à tout le monde", a-t-il ajouté avant de juger que "tout le monde a intérêt à chercher le calme".

"Notre souhait est que l'Iran ait une stratégie régionale moins agressive et que nous puissions clarifier sa politique balistique qui apparaît comme non maîtrisée", a souligné M. Macron, qui a annoncé son intention de se rendre dans ce pays courant 2018.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron accueillera Hariri « en tant que Premier ministre » du Liban
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Macron accueillera Hariri « en tant que Premier ministre » du Liban
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le