Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »
La dernière question de la conférence de presse a porté sur l’ancien chargé de mission, Alexandre Benalla. Emmanuel Macron a assuré ne pas regretter son embauche « parce que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte ».

Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »

La dernière question de la conférence de presse a porté sur l’ancien chargé de mission, Alexandre Benalla. Emmanuel Macron a assuré ne pas regretter son embauche « parce que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il a fait des fautes très graves. Les sait-on toutes aujourd’hui ? Je ne sais pas. Il a le droit à la présomption d’innocence, aussi comme tous citoyens dans la République ». Pour les deux dernières minutes de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a évoqué le cas de son ancien collaborateur, objet d’une commission d’enquête parlementaire et de plusieurs mises en examen, Alexandre Benalla.

« C’est trop facile de regretter. Au moment où j’étais élu, connaissant ce jeune garçon qui avait vraiment du talent, qui s’était engagé dans ma campagne, qui avait son histoire… Est-ce que je regrette de l’avoir embauché à l’Élysée ? Non, parce que je pense que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte et ce que je veux que nous fassions… C’est sans doute pour ça que je lui en veux encore plus » a reconnu Emmanuel Macron.

Pour autant, le chef de l’État à tenu à balayer tout traitement particulier à l’égard de l’ancien chargé de mission. L’Élysée « l’a sanctionné, l’a licencié et n’a jamais cherché à le protéger à l’égard de quelques services administratifs ou du grand public » a-t-il assuré. Même si Alexandre Benalla « n’a pas donné une bonne image », « il n’y a jamais eu de prébende pour Alexandre Benalla à l’Élysée, il n’a pas été protégé face à la justice, face aux médias » a-t-il ajouté avant de conclure : « Quand vous décidez d’embaucher quelqu’un, il y a une part de risque. C’est ma part de responsabilité. Mais on en a fait beaucoup sur cette affaire, peut-être trop ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le