Macron annonce un « contrat d’engagement jeune » moins ambitieux que prévu
Le président de la République a annoncé ce mardi 2 novembre le lancement d’un « Contrat d’engagement jeune », visant les moins de 26 ans sans formation, ni emploi depuis plusieurs mois. L’allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois sera versée en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d’accompagnement.

Macron annonce un « contrat d’engagement jeune » moins ambitieux que prévu

Le président de la République a annoncé ce mardi 2 novembre le lancement d’un « Contrat d’engagement jeune », visant les moins de 26 ans sans formation, ni emploi depuis plusieurs mois. L’allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois sera versée en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d’accompagnement.
Public Sénat

Par Public Sénat avec AFP

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est sur Facebook que le président de la République a annoncé, mardi 2 novembre, le lancement d’un « Contrat d’engagement jeune » pour les « jeunes générations, celles qui ont vécu la pandémie à l’âge de la liberté ». L’annonce répond a minima à la promesse d’Emmanuel Macron faite en juillet dernier alors que les files d’étudiants devant les banques alimentaires alertaient l’opinion.

500 euros/mois en échange d’une formation

Ce « Contrat d’engagement jeune » visera tous les jeunes de moins de 26 ans sans formation, ni emploi depuis plusieurs mois. Ces derniers « pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi. Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois pourra être versée sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites », écrit le président de la République sur son compte Facebook. Le dispositif entrera en vigueur au 1er mars 2022.

Cette mesure s’inspire de la Garantie jeunes, un parcours intensif d’accompagnement au succès reconnu. Quelque 500 000 jeunes devraient donc être concernés par ce dispositif et non plus un million comme évoqué en juillet dernier. Au Sénat, Pascal Salvodelli, sénateur communiste dénonçait le fait que l’ambition de cette mesure ait été revue à la baisse, « réduisant de plus moitié le nombre de jeunes pouvant y aspirer ».

Dans la même thématique

Macron annonce un « contrat d’engagement jeune » moins ambitieux que prévu
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Macron annonce un « contrat d’engagement jeune » moins ambitieux que prévu
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Macron annonce un « contrat d’engagement jeune » moins ambitieux que prévu
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le