Macron appelle au « bon sens » pour réformer la loi littoral
Emmanuel Macron a appelé jeudi à Quimper à réformer "avec bon sens" la loi littoral afin d'éliminer ses "aberrations", comme lui...

Macron appelle au « bon sens » pour réformer la loi littoral

Emmanuel Macron a appelé jeudi à Quimper à réformer "avec bon sens" la loi littoral afin d'éliminer ses "aberrations", comme lui...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a appelé jeudi à Quimper à réformer "avec bon sens" la loi littoral afin d'éliminer ses "aberrations", comme lui ont demandé plusieurs élus au cours de sa visite en Bretagne.

"La loi littoral est une bonne loi et sera préservée, mais elle a des aberrations", a déclaré le président de la République au cours d'un discours face à des centaines d'élus bretons. "Nous avons construit une vision excessive" de cette loi, que l'"on n'arrive plus à expliquer avec bon sens".

"Le tourisme littoral doit se faire dans le respect de la biodiversité (...) Mais vous n'êtes pas tombés dans le conservatisme qui fait que, tout en protégeant le littoral, plus aucun projet ne serait possible", a-t-il insisté en s'adressant aux élus. "Il faut un peu de bon sens pour aborder ce sujet".

Il a cité en exemple la difficulté de certaines communes côtières à réhabiliter un centre nautique ou des équipements sanitaires à cause de la loi.

Il a aussi mis en avant l'exemple du groupe agroalimentaire Sill, qu'il a visité mercredi, qui n'a pu implanter une nouvelle usine dans l'agglomération de Brest, concernée par la loi, sur un terrain pourtant situé à plus de quatre km de l'océan.

Début juin, face aux protestations grandissantes, les députés ont lâché du lest sur des dérogations à la loi littoral initialement votées par la majorité en commission dans le cadre de la loi logement, en faisant machine arrière ou en apportant des garanties.

Ainsi a été supprimée la dérogation à la loi littoral qui étendait aux projets photovoltaïques ce qui est prévu actuellement pour les éoliennes. Un autre amendement LREM qui permet au cas par cas le comblement des "dents creuses" (les parcelles vides situées entre deux bâtiments construits dans un même hameau) a lui été encadré par d'autres amendements de députés.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Macron appelle au « bon sens » pour réformer la loi littoral
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Macron appelle au « bon sens » pour réformer la loi littoral
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le