Interrogé sur les deux assassinats survenus à Marseille sur fond de guerre des gangs, le ministre de la Justice a annoncé une enquête administrative sur les conditions de détention, puisque le commanditaire agissait depuis sa cellule. Didier Migaud a également donné rendez-vous à la fin de l’année pour les débats sur la proposition de loi sénatoriale de lutte contre le narcotrafic.
Macron appelle les Français à “faire bloc” face “au terrorisme islamiste”
Par Public Sénat
Publié le
Emmanuel Macron a demandé mardi aux Français de "faire bloc" et promis "un combat sans relâche (...) face au terrorisme islamiste" lors de l'hommage aux quatre fonctionnaires tués dans l'attaque à la préfecture de police de Paris.
"Vos collègues sont tombés sous les coups d'un islam dévoyé et porteur de mort qu'il nous revient d'éradiquer", a lancé le chef de l'État, en appelant "la nation tout entière" à "se mobiliser" face à "l'hydre islamiste", et en louant "l'irréductible esprit français de résistance".
Dans une allocution d'une quinzaine de minutes prononcée devant de nombreux responsables politiques, dont les membres du gouvernement, le chef de l'Etat a affirmé que "les institutions seules ne suffiront pas" à "venir à bout de l’hydre islamiste". "C'est la Nation tout entière qui doit s'unir, se mobiliser pour agir", a-t-il ajouté.
"Une société de vigilance, voilà ce qui nous revient de bâtir ; la vigilance et non le soupçon qui corrode, la vigilance, l'écoute attentive de l'autre, l'éveil raisonnable des consciences", a poursuivi Emmanuel Macron, en appelant à "savoir repérer à l'école, au travail, dans les lieux de culte, près de chez soi, les relâchements, les déviations, ces petits gestes qui signalent un éloignement d'avec les lois et valeurs de la République".
"Trop souvent nous avons parlé, fait des lois puis sommes revenus au quotidien, comme si de rien n’était", a-t-il regretté dans la cour de la préfecture de police, après s'être incliné devant les cercueils des quatre victimes.
"Ce n’est en aucun cas un combat contre une religion", a-t-il continué, "mais contre son dévoiement qui conduit au terrorisme".
Emmanuel Macron devait s'entretenir avec les familles des victimes à l'issue de la cérémonie.
jri-leb-grd-ggy/cs/shu