Politique
Ce jeudi, le Sénat a, sans surprise, voté les crédits de la mission de Défense, en hausse de 6,7 milliards dans le budget 2026. Les élus ont néanmoins appelé le gouvernement à plus de transparence.
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En meeting de la dernière chance au Trocadéro dimanche dernier, Éric Zemmour a vu les militants présents scander « Macron, assassin » au moment où il évoquait les victimes d’attentats terroristes, en se disant prêt à « lutter contre la fatalité. » Le candidat de Reconquête affirme ne pas avoir entendu la foule et son entourage condamne. Mais pour Gabriel Attal, « soit Éric Zemmour n’a pas d’autorité sur ses militants, soit il cautionne ce type de propos, dans les deux cas c’est inquiétant sur sa capacité à exercer la fonction de Président de la République. »
D’après lui en effet, « c’est à cela aussi que l’on juge les hommes qui candidatent à l’élection présidentielle, c’est une fonction qui nécessite du calme et de la bienveillance. » Le porte-parole du gouvernement vante l’attitude d’Emmanuel Macron en la matière « qui a toujours appelé à la bienveillance » et empêché dans ses meetings « que l’on siffle ou que l’on hue ses adversaires », alors que « là, on a un candidat qui laisse des militants proférer des propos insupportables à l’encontre d’un autre candidat. » Gabriel Attal y voit un risque d’importer de la violence en politique : « Quand on laisse tenir des propos inacceptables, il ne faut pas s’étonner derrière, qu'il y ait de la violence contre les élus. Il ne faut jamais laisser passer ce type de propos. »
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