"Ce qui s'est passé" ne "doit plus jamais advenir", a déclaré dimanche Emmanuel Macron après une visite au Mémorial de la Shoah où il a rendu hommage "à toutes ces vies fauchées par les extrêmes" et dénoncé "le négationnisme dans lequel certains trouvent refuge".
"L'hommage que je souhaitais rendre aujourd'hui, c'est ce devoir que nous devons à toutes ces vies fauchées par les extrêmes, par la barbarie", a déclaré le candidat d'En Marche! à la présidentielle.
"Et nous avons aujourd'hui un devoir qui est double, le devoir de mémoire (...) et le devoir que cela n'advienne plus jamais, en acceptant en rien l'affaiblissement moral qui peut tenter certains, le relativisme qui peut en tenter d'autres, le négationnisme dans lequel certains trouvent refuge, parce que ce qui s'est passé est inoubliable, est impardonnable, ça ne doit plus jamais advenir", a-t-il poursuivi.
M. Macron s'était rendu à Oradour-sur-Glane vendredi, pour rendre hommage aux victimes du village martyr du Limousin, où une unité de la Waffen SS remontant vers le front en Normandie massacra 642 habitants le 10 juin 1944.
A son arrivée dimanche, le candidat En marche! a été applaudi par une petite foule rassemblée à l'entrée du mémorial et accueilli par le président du mémorial et le grand rabbin de France Haïm Korsia.
Emmanuel Macron devant Le Mur des Justes lors d'une visite au Mémorial de la Shoah à Paris, le 30 avril 2017
AFP
Réunis dimanche pour l'assemblée générale annuelle du Consistoire central à la Grande synagogue de Paris, les représentants cultuels de la communauté juive ont "solennellement" et "unanimement" appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour, "seul candidat qui défende les valeurs républicaines et sauvegarde l’avenir démocratique de la France", selon un communiqué de la haute instance juive.
- Choix entre deux projets -
Le président du Consistoire central Joël Mergui a également appelé les responsables des communautés juives "à lutter contre la dangereuse tentation de l’abstention qui banaliserait plus encore l'extrême droite, au risque même de la favoriser", selon ce même communiqué.
A l'intérieur du mémorial de la Shoah, M. Macron s'est arrêté devant le mur sur lequel sont inscrits les noms des 76.000 déportés Juifs de France, dont 2.500 qui ont survécu, parmi lesquels 11.000 enfants. Il a aussi visité le centre de documentation, dans lequel ses accompagnateurs lui ont présenté des archives, dont des listes de déportation et un document de la préfecture de police sur l'organisation de la rafle du Vélodrome d'Hiver, en 1942 à Paris, au cours de laquelle plus de 13.000 juifs avaient été arrêtés.
"On voit les intentions clairement", a réagi le candidat.
Son adversaire Marine Le Pen avait fait polémique début avril en déclarant que "la France n'est pas responsable du Vél d'Hiv".
Par ailleurs, le président par intérim du FN Jean-François Jalkh, accusé de propos négationnistes qu'il a démentis, a été remplacé vendredi par le maire d'Hénin-Beaumont et député européen FN Steeve Briois.
M. Macron s'est aussi rendu dans la crypte du mémorial, pour déposer une gerbe devant le tombeau du martyr juif inconnu. A sa sortie, il s'est arrêté devant le mur des Justes. Il s'est ensuite rendu au Mémorial des Martyrs de la Déportation, où il a également déposé une gerbe.
Réagissant aux critiques FN l'accusant d'"utiliser" les commémorations à des fins politiques, le candidat a riposté: "Voudrait-elle, parce qu'elle a dans son parti et ses membres fondateurs des gens qui le nient, voudrait-elle (…) qu'on ne célèbre plus le devoir de mémoire ?", "Mme Le Pen et les siens peuvent bien se plaindre, je ne leur céderai rien".
La présidentielle marquera un choix politique "entre deux projets" mais aussi "historique", de "plusieurs consciences et d'un rapport à notre mémoire", selon M. Macron.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.